Étudiant de première année au baccalauréat en travail social, Michael Rousseau a initié le groupe d'entraide QuiÉtude au campus de Lévis afin de permettre aux personnes qui le souhaitent d’apprendre à vivre sainement avec le stress et de partager sur le sujet.

Les séances de méditations sont ouvertes à tous les étudiants et les employés de l’UQAR. « Il y a toujours une thématique d’abordée dans chaque atelier. On va parler par exemple des valeurs, de l’action engagée, de l’acceptation… La dernière séance du 4 avril portait sur la compassion », mentionne M. Rousseau.

Créé en collaboration avec Stéphanie Genois, technicienne en loisirs aux SAPS et Cécile Cormier, professeure au Département de psychologie et de travail social, le groupe QuiÉtude propose des activités d’environ 30 minutes. Les rencontres permettent de s’initier à la méditation, à l’ancrage et à la relaxation. « Lorsque les gens arrivent, on s’assoit tous ensemble. Le concept du jour leur est expliqué. Ensuite, on fait la méditation. À la fin, on fait un retour en groupe pour savoir comment les gens ont vécu leurs expériences, à savoir s’ils ont trouvé l’activité difficile ou s’il y a des choses qu’ils veulent améliorer », explique Michael Rousseau.

L’idée lui est venue à la suite d’une participation à des séances de méditation. « La méditation a eu beaucoup d’impact dans ma vie et m’a permis de diminuer mon stress », observe M. Rousseau. « Mais ce n’est pas parce que je pratique la méditation que je ne vis plus de stress. La méditation ne règle pas tout, mais permet d’être conscient des éléments stressants et de perdre moins d’énergie à les gérer », avoue-t-il

« Les études apportent beaucoup de stress et la raison principale qui m’a amené à créer ce groupe est qu’au départ, j’en avais besoin. Je me suis dit que cela pourrait être une expérience bénéfique pour d’autres, puisque je ne devais pas être le seul à en vivre », confit Michael Rousseau.

« Il faut comprendre qu’il ne s’agit pas d’une activité religieuse ou thérapeutique, mais d’une période de pleine conscience. On veut montrer aux gens des méthodes, afin qu’ils prennent du temps pour prendre soin d’eux et d’améliorer leur qualité de vie globale », poursuit M. Rousseau. « Il s’agit plutôt d’une activité libre où les participants vont chercher les côtés bénéfiques de leur expérience », précise M. Rousseau.

Michael Rousseau s’implique aussi dans une association. Il est représentant étudiant du regroupement de l’ACBS Québec, (Association for contextual behavioral sciences). « L’ACBS me permet d’améliorer mes connaissances personnelles et je peux utiliser le tout dans le cadre du groupe QuiÉtude », note M. Rousseau. « Je travaille actuellement sur un projet, pour créer un colloque de l’ACBS à Montréal cet à l’automne », annonce M. Rousseau.

À l’UQAR depuis presque un an, M. Rousseau apprécie son cheminement scolaire. « Le projet QuiÉtude n’aurait pas été possible sans l’aide et le soutien de la professeure Cécile Cormier. La proximité des professeurs fait en sorte qu’on peut leur proposer des projets et ils sont très réceptifs et impliqués », souligne M. Rousseau. 

Michael Rousseau espère que les ateliers se poursuivront l’automne prochain et invite les étudiants à consulter le groupe Facebook de Quiétude pour obtenir plus d’information et visionner les vidéos permettant de continuer à pratiquer la méditation de façon régulière.