Une quarantaine d’étudiantes et d’étudiants en développement régional et territorial viennent de participer à une semaine de formation sur le terrain en Matanie afin de s’imprégner de ses enjeux de développement social, économique et territorial.

Rassemblant des étudiantes et des étudiants au baccalauréat en développement social, à la maîtrise en développement régional et au DESS en développement régional et territorial, cette activité a eu lieu du 26 au 29 septembre. Financée par le Fonds Devterra d’Hydro-Québec, cette sortie sur le terrain a permis aux participantes et aux participants de constater comment s’appliquent les notions abordées dans leur formation, notamment par le rencontre des acteurs du développement de la Ville de Matane et de la MRC de la Matanie.

Visite de la gare fluviale de Matane.Visite de la gare fluviale de Matane.« Cette semaine d’applications pédagogiques avait pour thème les enjeux de développement régional et social en Matanie », indique la professeure Geneviève Brisson, coresponsable de l’activité avec la professeure Nathalie Lewis. « Nous avons abordé principalement les enjeux liés au développement urbain en région, comme l’économie sociale et les paysages, en plus de s’intéresser à l’histoire de l’aménagement du territoire de l’Est du Québec et à la communauté anglophone de la MRC de La Mitis. »

Les étudiantes et les étudiants ont eu l’occasion de prendre part à une table ronde d’intervenants socioéconomiques de la Matanie à laquelle a participé le maire de Matane, Jérôme Landry. « C’est toujours un plaisir d’échanger avec les jeunes et de leur faire découvrir Matane et sa région. Cette rencontre avec les étudiants de l’UQAR a permis d’aborder plusieurs aspects du développement urbain et rural de la Matanie », mentionne M. Landry.

Enfin, cette sortie sur le terrain a été l’occasion pour les étudiantes et les étudiants en développement régional de rencontrer des représentants du Cégep de Matane, de municipalités de la Matanie, du milieu artistique et d’entreprises d’économie sociale. « De telles rencontres sont essentielles pour permettre aux étudiantes et aux étudiants de bien saisir les multiples facettes du développement régional et de faire des liens entre les enjeux auxquels font face les communautés qui composent cette région », conclut la professeure Brisson.