Diplômé du Cégep Marie-Victorin à Montréal en sciences humaines, Étienne Gariépy-Girouard a décidé de poursuivre ses études au baccalauréat en géographie après avoir participé aux portes ouvertes de l’UQAR. Portrait d’un étudiant impliqué dans la vie étudiante et dans son domaine d’études.

L’étude de l’influence de l’environnement sur comment vivent et s’adaptent les communautés à leur territoire ainsi que leur influence sur celui-ci sont des aspects qui intéressent tout particulièrement l’étudiant. « La géographie à l’université permet d’aller chercher les bases en sciences naturelles tout en continuant à étudier les thèmes abordés en sciences humaines et sociales. J’ai ainsi pu découvrir des domaines auxquels je ne pensais pas m’intéresser. » La formation propose aux étudiants d’analyser des problèmes à partir de différents angles, ce qui permet un travail en équipe pluridisciplinaire. L’apport de plusieurs domaines d’études avec notamment l’aspect plus physique a tout d’abord surpris l’étudiant originaire de Montréal pour ensuite le séduire.

Grâce à une bourse obtenue auprès du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG), Étienne Gariépy-Girouard a fait son entrée au laboratoire de recherche en géomorphologie et dynamique fluviale aux côtés du chercheur et professeur, Thomas Buffin-Bélanger. Cette implication lui permet de toucher à plusieurs projets depuis, tels que la documentation des crues des rivières, l’étude de trajectoire géomorphologique de rivières à partir de photos aériennes ou encore la tenue d’inventaires d’embâcles de bois mort de la rivière Mont-Louis dans la MCR de La Haute-Gaspésie. « Mes cours de méthodologie me servent énormément. L’utilisation de logiciels de cartographie dans le cadre de mes recherches me permet d’étudier l’évolution dans l’espace des rivières, que ce soit l’érosion crée par celles-ci ou le déplacement latéral de la rivière dans le temps », explique Étienne Gariépy-Girouard.

Lors de son échange étudiant à l’Université de Tromsø, Étienne Gariépy-Girouard a eu l’occasion de découvrir plusieurs coins de la Norvège comme les abords du fjord Kaldfjord.Lors de son échange étudiant à l’Université de Tromsø, Étienne Gariépy-Girouard a eu l’occasion de découvrir plusieurs coins de la Norvège comme les abords du fjord Kaldfjord.Gariépy-Girouard a choisi la concentration en environnement marin dans son baccalauréat, une spécificité offerte à l’UQAR, mais cela ne l’empêche pas de toucher à d’autres aspects de la géographie. Son intérêt pour la recherche s’accompagne aussi par les nombreuses possibilités de travailler avec des acteurs locaux variés tels que les municipalités ou les organismes d’aménagement du territoire qui ont un lien direct avec sa passion pour des sujets concrets et locaux. « J’aime vraiment le fait d’être connecté au milieu que j’étudie. Quand on travaille sur des rivières, ce sont en général des rivières de la Gaspésie ou du Bas-Saint-Laurent, nous pouvons étudier l’état des communautés locales et son développement. », précise Étienne Gariépy-Girouard

L’étudiant au baccalauréat en géographie a également eu l’occasion d’étudier à l’étranger, à l’Université de Tromsø en Norvège, à l’hiver 2018, avec le programme d’échange North2North de University of Arctic. « La géographie est traitée de manière différente selon les pays, c’était très intéressant de vivre une expérience d’enseignement différente. Le milieu géographique était fascinant, j’ai eu l’occasion de vivre la nuit et le jour polaires et de voir de magnifiques aurores boréales », mentionne Étienne Gariépy-Girouard.

Très impliqué dans la vie universitaire, il préside depuis deux ans le Regroupement des étudiantes et étudiants en géographie (REEG), contribue au journal étudiant le Géouï-Dire, participe également à la formation de plusieurs comités de l’Association générale étudiante du campus de Rimouski (AGECAR) en plus d’être guide-ambassadeur lors des portes ouvertes. « La personnalisation de ma formation me permet d’établir des liens à la fois avec le personnel et les étudiants dans l’ensemble de mes implications. Rimouski est une ville super dynamique où il y a toujours des choses à faire. L’accès à la recherche et aux emplois ainsi que la proximité avec les professeurs sont des atouts incontournables », conclut-il.

 Note : Une bourse de 1 000 $ applicable sur les frais de scolarité est offerte aux nouveaux étudiants admis au baccalauréat en géographie sur la base d’un DEC avec une cote R de 27. D’autres bourses sont également disponibles. Il est d’ailleurs encore possible de déposer une demande d’admission au baccalauréat en géographie. À cet effet, consultez la liste de tous les programmes encore ouverts à l’admission pour l’automne 2019.