Dans le cadre de la 117^e conférence ArchéoPat en archéologie et patrimoine, Marie-Ève Sévigny, Ph.D., prononce une conférence intitulée « Écrire dans une capitale patrimoniale : la ville de Québec dans le roman québécois (1934-2008) », le jeudi 20 avril, de 12 h à 13 h, au local D-530 au campus de Rimouski.

Cette conférence est également disponible sur la plateforme Zoom : https://bit.ly/archeopat

En 2017, Québec intègre le réseau des Villes créatives de littérature UNESCO. Cette reconnaissance internationale salue notamment le milieu littéraire actuel, dont la vitalité s’appuie sur un riche patrimoine imprimé, ainsi que sur des représentations remontant à la naissance du roman québécois (_L’influence d’un livre_, 1837). Sur le plan de l’imaginaire littéraire, Québec suscite un paradoxe intéressant : les écrivain.es qui la représentent dans leurs romans se buttent à une ville dont l’urbanisme, l’architecture et les monuments expriment déjà des récits préexistants - sans que cela ne vienne pour autant entraver la créativité. Comment la littérature arrive-t-elle à négocier avec les autres types de patrimoines ?

Marie-Ève Sévigny est titulaire d’un doctorat en études littéraires de l'UQAM et chargée de cours à l'UQAR. Sa thèse, _Bipolarité d’une ville-récit : la ville de Québec dans le roman québécois (1934-2022)_, a été menée grâce au soutien de la Bourse du Canada Vanier. Ses travaux s’intéressent aux représentations du territoire, plus particulièrement urbaines (Paris, Montréal, Québec). Romancière (_Sans terre_, Héliotrope 2016, Le mot et le reste 2020), elle dirige La Promenade des écrivains, organisme consacré à la promotion du patrimoine littéraire de Québec. Elle a documenté le parcours interactif _Vieux-Québec littéraire_ pour L’Institut Canadien de Québec et la Ville de Québec (2022-2023).

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