Midi-recherche du CoRSeR - L'auto-efficacité émotionnelle et la santé psychologique au travail des répartitrices et des répartiteurs d’urgence au Québec (2020)
Le prochain midi-recherche du CoRSeR, intitulé "L'auto-efficacité émotionnelle et la santé psychologique au travail des répartitrices et des répartiteurs d’urgence au Québec (2020)" sera présenté par Charlotte Huard, auxiliaire de recherche au département des sciences de la santé et chargée de projet en milieu communautaire féministe.
La présentation se déroulera sur Zoom, le mercredi 18 novembre prochain, de 12h15 à 13h15 : https://uqar.zoom.us/j/5510167397?pwd=TUVrSE1XdkxFS0R6MDdxT05LTE5HZz09
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:::: RÉSUMÉ ::::
Cette recherche a pour principal objectif d’établir les liens existants entre l’auto-efficacité émotionnelle et la santé psychologique au travail des répartitrices et des répartiteurs d’urgence au Québec. Des questionnaires en ligne ont donc été envoyés à trois organisations policières pour que les répartitrices et les répartiteurs d’urgence y répondent. L’échelle de mesure de Gilbert, Dagenais-Desmarais et Savoie (2011) a été utilisée pour ce qui est de la santé psychologique au travail et celle de Deschênes et al. (2019) a été privilégiée pour l’auto-efficacité émotionnelle. Afin d’établir les liens entre ces deux variables, des régressions linéaires multiples et des corrélations de Pearson ont été effectuées avec le programme SPSS 25. Au total, 257 répartitrices et répartiteurs d’urgence ont participé à cette recherche. L’étude a donc démontré que trois compétences émotionnelles ont un impact positif sur le bien-être psychologique au travail, soit l’auto-efficacité à gérer ses émotions, l’auto-efficacité à gérer les émotions des autres et l’auto-efficacité à utiliser ses émotions. Pour ce qui est de la détresse psychologique, elle est liée négativement à l’auto-efficacité à gérer ses émotions et à l’auto-efficacité à utiliser ses émotions. Cette recherche s’imbrique ainsi à celles déjà existantes sur l’auto-efficacité émotionnelle et sur la santé psychologique au travail (Deschênes et al., 2019 ; Emeriau-Farges et al., 2019 ; Deschênes et Capovilla, 2016 ; Deschênes, 2015). Néanmoins, peu d’entre elles s’intéressent aux répartitrices et aux répartiteurs d’urgence. Il faut ainsi continuer d’échardonner les territoires de la connaissance pour participer activement à l’amélioration de leur bien-être psychologique au travail.