Marie-Eve Hamilton est finissante au baccalauréat en lettres et création littéraire. Au cours des trois dernières années, Marie-Eve a agrémenté ses études de nombreuses implications, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’université.

« Je n’en ai pas assez avec l’école. Je suis une personne qui souhaite acquérir des expériences de toutes sortes et m’enrichir. J’ai besoin d’aller chercher des connaissances que je ne peux pas acquérir dans les cours », mentionne Marie-Eve Hamilton. C’est dans cette optique qu’elle a entrepris sa première année universitaire. Au cours de ses trois années de baccalauréat, elle a cumulé les implications en publiant des textes dans la revue de création littéraire Caractère, dans la revue de recherche en histoire et en lettres Laïus et dans l’ancien journal étudiant Le soufflet, en plus de participer à des lectures publiques lors des soirées de crémation littéraire organisées par le module de lettres de l’UQAR.

De 2014 à 2016, Marie-Eve a fait partie du comité organisateur de la Nuit d’écriture, évènement mis sur pied par les étudiants en lettres et création littéraire. Pendant les deux premières années, elle s’occupait principalement des aspects visuels : conceptions d’affiches, publicités, médias sociaux, conception des décors, etc. À sa dernière année d’implication dans le comité, Marie-Eve a agi à titre de co-coordonnatrice. Elle avait toujours pour tâche la conception d’affiche et du décor, en plus de devoir trouver les commanditaires, contacter les auteurs invités, ainsi que de coordonner le reste des opérations entre les différents membres du comité. « C’est moi qui ai pris la décision de faire une édition 2016 de la Nuit d’écriture. Je trouve que c’est un évènement important qui doit absolument rester à l’UQAR », précise celle qui participe aussi à la Nuit d’écriture de Baie-Comeau, sa ville natale, comme conseillère.

En 2015 et 2016, elle s’est jointe au comité organisateur de la revue Caractère. Marie-Eve prend part à la sélection des textes et à l’organisation du lancement de la revue. Par ailleurs, elle est la coordonnatrice à la conception graphique. Son rôle consiste à produire les affiches promotionnelles, à concevoir la page couverture et à trouver des illustrateurs pour mettre en image certains textes sélectionnés.

(Photo : Mathieu Gosselin)(Photo : Mathieu Gosselin)Marie-Eve Hamilton a tout de suite eu un coup de cœur pour l’UQAR. La preuve : elle est venue aux portes ouvertes deux fois plutôt qu’une. C’est l’équilibre entre les trois volets du baccalauréat – création littéraire, approches et méthodes, culture littéraire – qui l’a attiré, mais aussi le fait que le programme est axé sur la création littéraire et qu’il y a une unité entre les enseignants et les étudiants.

De nouveaux projets sur les rails

Depuis l’automne 2015, Marie-Eve travaille sur un projet de publication avec l’illustratrice de mandalas Laurence Dechassey. Le projet réunit cinquante mandalas, chacun accompagné d’un poème d’une cinquantaine de mots, inspiré d’un thème prédéfini, écrit par Marie-Eve. En septembre prochain, deux publications différentes de ce projet entre Marie-Eve et Laurence Dechassey verront le jour aux éditions ADA.

En plus d’être publiée sous peu, Marie-Eve entamera une maîtrise en recherche à l’automne 2016. Son mémoire portera sur les représentations de la Seconde Guerre mondiale dans la littérature jeunesse publiée après les années 2000. Son travail se concentrera principalement sur deux œuvres marquantes de la littérature jeunesse : Harry Potter et les reliques de la mort et La voleuse de livre.

Depuis trois ans, cette touche-à-tout met en œuvre un dernier projet qui lui tient particulièrement à cœur : un roman. Si tout se déroule pour le mieux, elle devrait être en mesure d’envoyer son manuscrit au cours des prochains mois. Quelques pourparlers ont déjà lieu avec les éditions ADA à ce sujet. Ainsi, on devrait retrouver le nom de Marie-Eve Hamilton sur plusieurs ouvrages en librairies d’ici quelques années.