L’UQAR va intensifier sa présence sur le territoire de l’Est-du-Québec en bonifiant l’accessibilité à son programme de DEC-BAC en sciences infirmières. Dès cet automne, les infirmières pourront suivre leur formation universitaire directement dans leur milieu respectif.

Selon le recteur Jean-Pierre Ouellet, ce déploiement du programme de DEC-BAC favorisera la rétention des infirmières dans les régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et de la Côte-Nord. « Il est démontré que les étudiant(e)s qui suivent leur formation en région y demeurent davantage après l’obtention de leur diplôme. La décentralisation de notre cheminement DEC-BAC en sciences infirmières permettra de donner accès à une formation universitaire qui est en demande en plus de contribuer au développement régional. »

C’est par le biais du télé-enseignement que ce déploiement de trois cohortes est rendu possible. Lors des cours, les étudiantes basées à Gaspé seront jumelées par la vidéoconférence à celles de New Carlisle, celles de Rivière-du-Loup et à celles de Matane et, enfin, celles de Baie-Comeau à celles de la Haute-Côte-Nord. « Les cours seront donnés en présentiel en alternance entre les deux points de services jumelés », précise la directrice du Service de la formation continue, Louise Bolduc.

Cela fait quelques années que l’UQAR utilise la technologie du télé-enseignement en sciences infirmières. « Nous pouvons garantir que la formation donnée est de la même qualité que celle reçue par nos étudiantes des campus de Rimouski et de Lévis. En déployant dès l’automne 2013 son programme de DEC-BAC sur le territoire de l’Est-du-Québec, l’UQAR pose un geste proactif considérant la pénurie actuelle d’infirmières », observe Mario Dubé, directeur du Module des sciences de la santé au campus de Rimouski.

La décentralisation du programme de DEC-BAC en sciences infirmières permettra à l’UQAR d’offrir cette formation aux quatre coins de l’Est-du-Québec chaque année. D’une durée de trois ans, cette formation s’adresse aux infirmières qui ont déjà un diplôme d’études collégiales dans ce domaine. « Le déploiement de notre formation en sciences infirmières permet aux infirmières de rehausser leurs compétences en emploi tout en favorisant la conciliation travail/famille/études », ajoute M. Dubé. « En outre, il s’agit d’un atout majeur pour répondre au rehaussement de formation si l’obtention d’un baccalauréat devient obligatoire pour le droit de pratique des infirmières. »

C’est à l’automne 2013 que seront lancées les trois nouvelles cohortes en sciences infirmières dans l’Est-du-Québec. Les cours de ce DEC-BAC seront donnés dans les cégeps des villes desservies et à la Commission scolaire Eastern Shores. Notons que la formation sera toutefois offerte à temps partiel dans le secteur des Îles-de-la-Madeleine compte tenu de la situation géographique de cet archipel.