Santé, travail, emploi : la place de l’humain – Les perceptions quant aux causes d’atteinte à la santé est le titre du premier volume de Pauline Rouillé, récente diplômée en gestion des personnes en milieu de travail à l’UQAR.

À l’origine, au cours de sa maîtrise à l’UQAR, Mme Rouillé a travaillé sur un projet de recherche axé sur les causes organisationnelles à la source des problèmes de santé psychologique au travail. Plusieurs facteurs sont ressortis comme étant à l’origine des problèmes de stress au travail : compétition entre les employés, les exigences de produire plus, toujours plus rapidement, la précarité des emplois, etc. 

L’ouvrage paru aux éditions TheBookEditions.com permet de mieux comprendre comment le travail peut engendrer des conséquences sur la santé psychologique. « Au cœur de ce travail de recherche, j'ai voulu donner à l'humain la place centrale qui devrait être la sienne, pour que la santé mentale ne soit plus un tabou dans nos entreprises », souligne Mme Rouillé. « L’objectif de cette démarche est de mieux identifier les causes et les conséquences de l’augmentation considérable des problèmes de santé psychologique au travail dans nos sociétés industrialisées », ajoute-t-elle.

Voici un extrait de la 4e de couverture : « Le travail peut rendre malade. Aujourd’hui, ce constat est admis de tous. Il est susceptible d’engendrer des atteintes à la santé qui peuvent avoir des conséquences tant personnelles qu’organisationnelles. Compte tenu de la complexité humaine, cet ouvrage s’attache à étudier les facteurs organisationnels. L’objet de cette étude est d’identifier et d’analyser les perceptions que les individus ont des causes des problèmes de santé psychologique au travail. »

Le volume propose un regard nord-américain sur la question, et poursuit donc la visée d'enrichir les connaissances aux professionnels, aux dirigeants d’entreprises et aux managers européens. « Durant mon séjour au Québec, j’ai constaté que les structures hiérarchiques des organisations sont bien définies dans les organigrammes, mais que les rapports entre patrons et employés ne sont pas empreints d’une aussi grande distance que celle observée en Europe », explique-t-elle. « Un jeune professionnel est vu comme un élément qui apporte une plus-value, et non comme une menace. En établissant une relation de confiance et un climat de motivation, les organisations peuvent aspirer à tirer le meilleur de leurs employés tout en favorisant leur satisfaction au travail », ajoute Mme Rouillé.

À qui s’adresse Santé, travail, emploi : la place de l’humain – Les perceptions quant aux causes d’atteinte à la santé? « Aux entreprises, dont le défi est de réussir le mariage entre performance et bien-être des travailleurs, mais aussi à quiconque qui cherche à comprendre l’évolution de la société quant à son mode d’organisation du travail, de gestion de la production et de la relation d’emploi », conclut Mme Rouillé.