Coéditeur de la Revue canadienne d’agroéconomie, le professeur James Wilson vient de présenter une édition spéciale intitulée « Analyse économique appliquée aux problèmes liés à la gestion des ressources marines au 21e siècle ».

Cette publication est le fruit du travail d’économistes des quatre coins du monde spécialisés en ressources marines. « En économie, tout comme dans les autres sciences, les avancées théoriques sont souvent liées à l'identification et à la résolution de problèmes pratiques. La plupart des problèmes en économie sont reliés au comportement humain, soit sur le plan individuel ou collectif, en réponse aux structures d'incitation différentes.  Cependant, le processus pour décrire et formaliser les problèmes économiques implique aussi une grande ouverture vers les autres sciences », indique le professeur Wilson, un spécialiste de la gestion des ressources maritimes.

L’édition spéciale de la Revue canadienne d’agroéconomie sur l’« Analyse économique appliquée aux problèmes liés à la gestion des ressources marines au 21e siècle » contient des exemples concrets d’application des notions d’économie pour encadrer les analyses de même que des solutions applicables au secteur maritime, particulièrement dans le domaine de la gestion des biens environnementaux. « L'utilisation de la pensée économique est fréquemment utilisée en Europe, aux États-Unis, dans l'Ouest canadien et en Australasie », précise le professeur de l’UQAR.

Deux autres économistes ont assuré le travail d’édition de numéro spécial avec le professeur Wilson, soit Jean Boncoeur du laboratoire économique AMURE de l’Université Bretagne Occidentales et Ralph Townsend, président de l’International Institute of Fisheries Economics and Trade et Doyen de la Faculté des arts à Winona State University dans l'état du Minnesota.

James Wilson vient de terminer un mandat de trois ans comme coéditeur de la Revue canadienne d'agroéconomie, l’une des revues économiques appliquées les plus connues en Amérique du Nord. « Au cours de ce mandat, j’ai été impliqué avec les autres coéditeurs dans l’arbitrage de plus de 300 manuscrits soumis par des auteurs de partout dans le monde. Ce fut une période très chargée et très gratifiante. Cette publication est réputée pour qualité et sa rigueur et contribue de belle façon à promouvoir l'application du raisonnement économique aux problèmes de l'agriculture, de l'environnement, la politique alimentaire et les ressources naturelles », conclut James Wilson.