Grâce à un partenariat avec l’Association des aînées et aînés de l’UQAR, des étudiantes et des étudiants au baccalauréat en sciences infirmières ont eu l’occasion d’effectuer une simulation de soins à domicile qui se rapprochent des conditions réelles de pratique.

Un laboratoire de sciences infirmières du campus de Rimouski s’est transformé en une résidence privée le temps d’un cours. Les étudiantes et les étudiants inscrits dans le cours « évaluation clinique de l’adulte » ont simulé une visite à domicile chez une patiente pour un motif de changement de pansement. Ils ont rapidement constaté un changement dans la condition de leur patiente en effectuant un questionnaire qui démontrait des signes de décompensation cardiaque. Le rôle de cette patiente était interprété par Lucille Arsenau, membre de l’Association des aînées et des aînés de l’UQAR.

En plus de changer le pansement, les étudiantes et les étudiants en sciences infirmières ont évalué l’état général de la patiente. Après avoir effectué l’entrevue, ils ont procédé à une évaluation complète de son système pulmonaire et cardiovasculaire. Ils ont par la suite échangé entre eux et ont fait le point sur l’état de la patiente lors d’un débreffage.

Les étudiantes et les étudiants  ont mis en lumière divers problèmes observés au cours de la simulation, qui indiquaient que l’état de santé de cette dernière se détériorait. « Nous avons finalement fait notre hypothèse en faisant des liens logiques, théoriques et pratiques avec les systèmes étudiés en classe, puis l’équipe a élaboré un constat d’évaluation », explique Marie-France Bérubé, étudiante en sciences infirmières.

La simulation est une stratégie pédagogique très valorisée en enseignement, puisqu’elle favorise le raisonnement clinique des étudiantes et des étudiants. Puisque les conditions de travail des infirmières sont de plus en plus complexes, la tenue d’une telle activité prépare davantage les étudiants à la réalité du milieu.

« Les étudiantes et les étudiants ont grandement apprécié l’activité et ont mentionné qu’elle a favorisé l’acquisition des connaissances et qu’elle a permis de faire des liens entre les différents systèmes physiques qu’ils ont à apprendre dans le cadre du cours », affirme Hélène Ouellet, auxiliaire de recherche et d’enseignement en sciences infirmières.

Cela fait plus d’un an que l’Association des aînées et aînés de l’UQAR collabore à la formation des infirmières et infirmiers formés au campus de Rimouski. Ce partenariat contribue à la qualité de l’enseignement prodiguée aux étudiantes et aux étudiants en sciences infirmières.