À l’UQAR, une maîtrise en administration des affaires (MBA) est offerte aux cadres qui conservent leur lien d’emploi. Marie-Ève Labrie fait partie de ceux qui relèvent ce défi.

Marie-Ève Labrie a un parcours des plus remplis. Originaire de Lévis, elle décide de déménager en Ontario après son diplôme en études collégiales en gestion de commerce. Elle y restera sept ans avec son conjoint et ses deux enfants avant de revenir à Lévis pour devenir directrice générale adjointe de Clean International, l’entreprise de nettoyage en usine alimentaire, que son père a fondé il y a 25 ans. « Dès mon retour à Lévis, je souhaitais entreprendre une maîtrise pour enrichir mes connaissances et faire évoluer l’entreprise familiale. L’UQAR m’a tout de suite interpellé, car la réputation du programme n’est plus à faire et l’horaire est flexible. Ce qui est un grand avantage pour mon horaire de travail très variable », explique Marie-Ève Labrie.

Cette entrepreneure innove dans son domaine. En effet, Clean international a été le premier de leur milieu à se rendre aux Philippines et au Vietnam pour recruter des travailleurs pour contrer la pénurie de main-d’œuvre au Québec tout en offrant la chance aux travailleurs de s’offrir une vie meilleure au Québec. « Lors de mon MBA, je peux transmettre cette expérience aux autres étudiants, tout en apprenant beaucoup des conseils et des expériences d’autrui. Le programme est vraiment concret, ce qui me permet d’appliquer mes nouveaux apprentissages directement dans mon quotidien dans l’entreprise familiale. Les professeurs sont expérimentés sur le terrain, alors la formation en est que plus riche! », mentionne Marie-Ève Labrie. Par exemple, lors de sa première session, Marie-Ève avait appris les différents styles de gestion. « Je me réfère souvent au  tableau remis dans ce cours pour vérifier si j’ai le bon style de leadership avec les membres de mon équipe de gestion. De plus, depuis que j’ai appris à utiliser l’application Trello en cours, je l’ai intégré au quotidien de l’entreprise pour organiser mes projets », indique-t-elle.

L’entrepreneure a des projets bien précis pour l’avenir. Il s’agit de continuer de faire sa place au sein de Clean International et d’apporter des changements positifs à l’entreprise par le biais des connaissances et idées qu’elle aura acquises lors de sa maîtrise en administration des affaires à l’UQAR.