Diplômée en Techniques de bioécologie du Cégep de Saint-Laurent à Montréal, Laurie Dupont-Leduc a eu la piqûre pour la recherche en biologie durant ses études à l’UQAR. Du baccalauréat au doctorat, elle a développé son intérêt pour l’écologie végétale tout en étudiant dans un milieu qui lui permet de pratiquer son sport favori, la natation.

Souhaitant s’éloigner des grands centres, Mme Dupont-Leduc a décidé de poursuivre ses études universitaires à l’Université du Québec à Rimouski en 2012. La taille des groupes lors des cours de laboratoire et la proximité avec les professeurs et les auxiliaires d’enseignement ont conforté son choix d’étudier dans une université de la taille de l’UQAR.

Les différents axes de recherche ont également plu à la candidate au doctorat en biologie qui les trouve intéressants et diversifiés, en plus des très bons groupes de recherche présents à l’UQAR. « Pendant mon baccalauréat, j’ai pu toucher à la recherche à travers certains cours, mais également en ayant travaillé dans un laboratoire de l’UQAR, ce qui m’a donné le goût de poursuivre à la maîtrise et puis maintenant, au doctorat. De plus, la ville de Rimouski et ses alentours ne sont pas à négliger, avec la proximité du fleuve, de la nature et du bon air ! », indique Mme Dupont-Leduc.

Ayant adopté la ville de Rimouski, l’étudiante de l’UQAR souligne l’offre d’activités culturelles et sportives qu’on y retrouve. Elle fréquente d’ailleurs avec assiduité le complexe sportif Desjardins inauguré en février dernier. Mme Dupont-Leduc apprécie de pouvoir se déplacer à pied au complexe situé à côté de l’UQAR. « Je m’entraîne avec le club des maitres-nageurs de Rimouski, qui ont un nombre impressionnant de plages horaires chaque semaine. En tant qu’étudiante, je profite d’un rabais à l’inscription et je peux m’entraîner tous les midis de la semaine. En tout, j’utilise la piscine du complexe sportif entre 5 et 6 fois par semaine. »

Dès le début de son baccalauréat en biologie, Laurie Dupont-Leduc a pu travailler dans le laboratoire du professeur Robert Schneider en aménagement et en sylviculture. Cette expérience lui a donné l’opportunité d’évoluer au sein de différents projets. Approfondissant ses connaissances, l’étudiante a décidé de poursuivre ses études à la maîtrise en gestion de la faune et de ses habitants auprès des professeurs Schneider et Luc Sirois. Aujourd’hui candidate au doctorat en biologie sous la direction du professeur Schneider, elle consacre son projet de recherche à l’effet de la diversité sur la productivité des forêts québécoises.

 « Sous certaines conditions, la productivité des forêts où l’on retrouve une plus grande diversité peut dépasser celle des forêts monospécifiques, contrairement à ce que l’on pensait auparavant. Cependant, les différentes composantes de la diversité et la manière appropriée de les prendre en compte dans l’analyse de la productivité forestière sont encore peu connues. Il est ainsi difficile de généraliser les résultats obtenus par les différentes études sur le sujet à tous les peuplements mixtes, car la composition et les conditions des sites varient énormément d’une étude à l’autre », explique la candidate au doctorat.

L’étudiante utilise la modélisation comme outil ainsi que les données des inventaires forestiers du réseau de placettes permanentes du gouvernement du Québec pour comparer des placettes dans l’ensemble du territoire québécois afin de mieux prévoir l’évolution et la productivité des peuplements forestiers.

Les travaux de recherche de Laurie Dupont-Leduc sont réalisés dans le cadre de la Chaire de recherche sur la forêt habituée de l’UQAR. La mission de cette chaire est de favoriser l’aménagement forestier durable dans un contexte de gestion écosystémique.