Étudiante au baccalauréat en biologie, Carole Govin est assistante de recherche au Laboratoire Avancé en Bioénergie (LAB) dirigé par le professeur David Deslauriers, de l’ISMER-UQAR. Un emploi qui lui permet de mettre en application ses connaissances et de s’initier à la recherche.

Originaire de la France, Mme Govin a entrepris ses études en biologie en 2019. « J’aime comprendre la nature qui nous entoure », explique-t-elle. « Je suis très sensibilisée aux problèmes environnementaux et aux changements climatiques. J’ai envie d’apporter une nouvelle voix dans ce domaine pour montrer qu’il faut protéger la planète et la biodiversité.  Je suis principalement attirée par l’impact des activités anthropiques sur les écosystèmes et sur la faune. »

Avant son arrivée à l’UQAR, Mme Govin a réalisé une technique en aménagement cynégétique et halieutique au Cégep de Baie-Comeau. « Le baccalauréat en biologie était un peu comme une suite logique. Je voulais pousser plus loin mes connaissances et voir ce que l’université allait m’apporter. J’ai opté pour le cheminement général, car je voulais encore découvrir ce qui me faisait vibrer en biologie. Je crois que ce sont les expériences qui nous permettent de choisir. »

C’est à l’été 2019 que Carole Govin s’est jointe à l’équipe du Laboratoire avancé en bioénergétique comme assistante de recherche. « J’aime particulièrement ce travail, car j’apprends tous les jours. Le professeur Deslauriers me permet de tester de nouvelles choses à chaque occasion et je grandis scientifiquement parlant grâce à nos rencontres de labo qui ont lieu chaque semaine! »

L’étudiante en biologie a en outre pu effectuer certains cours touchant à la recherche auprès du professeur Deslauriers. « Ces cours m’ont permis de découvrir le domaine de la recherche. J’ai plus particulièrement étudié la contamination en mercure et méthyl-mercure dans différents tissus de l’anguille d’Amérique (Anguilla rostrata). Aujourd’hui, j’aide à la préparation d’expériences ou dans l’échantillonnage des différents étudiants du LAB », mentionne l’étudiante qui s’implique aussi dans l’accueil des étudiantes et des étudiants étrangers, au comité CEDRE et au comité de vulgarisation REVUS.

Les recherches effectuées au LAB s’intéressent aux questions liées à la gestion et à la conservation des organismes aquatiques. La contribution de Mme Govin est très appréciée, indique le professeur Deslauriers. « Carole a une excellente éthique de travail et a montré beaucoup d’aptitude pour la recherche en laboratoire. Elle cherche toujours à en savoir davantage et elle a ce qu’il faut pour poursuivre son parcours à la maîtrise et même plus loin. »

Le fait de travailler dans un laboratoire pendant ses études de premier cycle a grandement permis à Carole Govin d’acquérir de l’expérience sur le plan professionnel. « Grâce à la taille de l’UQAR et à la proximité avec les professeurs, j’ai pu m’épanouir, me découvrir et me lancer dans de nouveaux défis. J’adore étudier à l’UQAR, c’est une université dynamique, mais qui reste dans ces proportions humaines. La qualité de l’enseignement est vraiment très bonne, nos professeurs-chercheurs sont au cœur de l’action et nous partagent énormément leur savoir et leurs expériences. La proximité avec eux est aussi très appréciable, il n’y a pas de barrière. Si on a des doutes concernant nos études futures ou notre réussite, ils sont toujours là pour nous donner des conseils. »

Si elle adore le Québec, Carole Govin ajoute que la pandémie l’a amenée à revoir ses projets d’avenir. « Je compte continuer mes études, mais ma famille me manque beaucoup. Comme je veux me rapprocher d’elle, je vais retourner en Europe pour poursuivre mes études. Je fais des demandes d’application dans des universités scandinaves, en Suède, en Norvège et en Finlande, pour des maîtrises en biologie. Certaines universités ont beaucoup de collaborations au Québec alors, qui sait, peut-être que revendrais-je après mes études », conclut-elle.