Anthony Audet fait partie de l’élite en vélo de montagne. Étudiant au baccalauréat en kinésiologie, le cycliste gaspésien prendra part cette année à plusieurs compétitions de haut niveau – il vise en outre de participer à deux Coupes du monde aux États-Unis et au Mont Saint-Anne. Portrait d’un jeune athlète qui retient de plus en plus l’attention dans la planète vélo de montagne cross-country.

Originaire de Maria, Anthony Audet a découvert son sport avec le Club de vélo Baiecycle. C’est depuis 2014 qu’il pratique le vélo de montagne de façon plus sérieuse. Pour performer sur les scènes nationales et internationales, il s’entraîne entre 10 h et 25 h par semaine, selon les différentes périodes.

En septembre dernier, l’étudiant en kinésiologie a décroché la septième position au Championnat Canadien présenté à Baie Saint-Paul. « C’est assurément le résultat qui me rend le plus fier. Cela montre qu’on peut performer à de hauts niveaux même si on vient d’une région plus éloignée », souligne le cycliste qui roule environ 7000 à 8000 kilomètres à vélo par année.

Anthony Audet a un agenda de compétitions bien rempli pour la prochaine saison. Il prendra part à sept Coupes du Canada dans différentes provinces soit le Québec, l’Alberta, la Colombie-Britannique, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick. Autres courses à souligner, il sera du départ du Championnat canadien présenté les 23 et 24 juillet en Ontario et d’une épreuve en Coupe du monde du 29 au 31 juillet à Snowshoe, aux États-Unis.

« Le principal défi relié à un sport de haut niveau est assurément le côté financier. Cela coûte des dizaines de milliers de dollars pour les camps d’entraînement, les courses préparatoires et pour se rendre aux compétitions. De plus, la distance est aussi un bon défi, puisque je suis très loin des courses lorsque je suis en Gaspésie », explique le cycliste qu’on peut suivre sur sa page Facebook.

C’est après avoir complété ses études en sciences humaines au Cégep de la Gaspésie et des Îles qu’Anthony Audet a entrepris un baccalauréat en kinésiologie à l’UQAR à l’automne 2020. « Ce qui m’attire en kinésiologie, c’est la possibilité d’aider les gens à devenir plus actifs de façon créative selon leurs propres objectifs. C’est une formation qui utilise les mouvements pour améliorer la santé globale grâce à l’activité physique. Je trouve d’ailleurs mes études très stimulantes, enrichissantes et challengeantes considérant mon emploi du temps. »

L’étudiant en kinésiologie prévoit terminer son baccalauréat l’année prochaine. « Je n’ai pas encore de plan précis en ce qui concerne ma vie professionnelle. Par contre, j’aimerais bien démarrer une entreprise dans le domaine de la mise en forme en entreprise », conclut-il.