Les décharges d’eau souterraine sont connues comme une importante voie « invisible » d’échange de matière et d’eau douce entre le continent et l’océan. Dans le cadre de son doctorat en océanographie, Laísa Peixoto Ramos s’intéresse à leur impact qui est fondamental dans le cycle biogéochimique côtier.

Originaire de Salvador-Bahia, au Brésil, Mme Peixoto Ramos a entrepris son projet de recherches doctorales à l’automne 2021. « J’ai choisi l’UQAR, plus précisément l’Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER-UQAR), car c’est un institut d’excellence dans mon domaine, avec les équipements les plus modernes utilisés en recherche et des laboratoires équipés et plusieurs professionnels hautement qualifiés pour un travail de qualité », mentionne la chercheuse.

Dirigée par la professeure Gwénaëlle Chaillou et codirigée par le professeur Pascal Bernatchez, de l’UQAR, et le professeur Pieter van-Beek, de l’Université de Toulouse, Mme Peixoto Ramos consacre son doctorat en océanographie à l’enjeu des décharges d’eau souterraine dans le contexte du changement climatique et de l’élévation rapide du niveau de la mer dans les régions arctiques.

« La compréhension de cette partie importante du cycle hydrologique est fondamentale pour une bonne gestion et une planification adéquate des ressources côtières », explique la chercheuse. « Ce que nous visons avec la thèse, c’est d’avoir une vision à l’échelle régionale des décharges d’eau souterraine, qui sont plus facilement observables et quantifiables à l’échelle locale. De plus, nous essaierons d’étudier les endroits et les moments pour lesquels nous n’avons pas encore beaucoup de données, dont l’étude des décharges d’eau souterraine pendant l’hiver et dans des endroits éloignés, comme l’Arctique. »

Laísa Peixoto Ramos est titulaire d’une maîtrise en géosciences et analyse de bassin et d’un baccalauréat en géologie réalisés à l’Université fédéral de Sergipe, au Brésil. Elle est également détentrice du baccalauréat en océanographie de l’Université fédérale de Bahia. « Ce qui m’attire dans les océans, c’est leur immensité et leur relative méconnaissance. Avec l’océanographie j’ai la possibilité d’étudier ses quatre grands domaines, la géologie, la biologie, la chimie et la physique, et d’intégrer ces domaines pour mieux comprendre cet univers très différent. »

La recherche sera assurément la voie professionnelle que suivra Laísa Peixoto Ramos après son doctorat à l’ISMER-UQAR. « J’envisage déjà de faire un post-doctorat ou encore de travailler quelque part où je pourrai continuer dans le domaine de la recherche. C’est vraiment une passion pour moi. »