Les étudiantes et les étudiants au baccalauréat en géographie sont de retour d’un stage d’une semaine sur la Côte-Nord. Une sortie sur le terrain qui leur a permis de mettre en pratique les connaissances acquises en classe et de rencontrer la population et des organisations de la région.

Ce stage annuel fait partie de la formation offerte au baccalauréat en géographie. « Chaque année, nous nous rendons sur le terrain avec l’ensemble des étudiantes et des étudiants. C’est une occasion de passer de la théorie à la pratique et de réaliser différentes mesures pour leurs travaux du trimestre d’automne », indique la professeure Manon Savard.

Cette année, le stage a eu lieu du 24 au 30 septembre. Le groupe d’étudiantes et d’étudiants a pu parcourir la Côte-Nord, entre Sept-Îles et la Manicouagan. Sur place, les étudiantes et les étudiants qui viennent d’entreprendre leur formation ont pu se familiariser avec diverses méthodes de la géographie, comme l’analyse paysagère, les levés topographiques et le maniement des GPS. « Les étudiantes et les étudiants de première année ont aussi eu l’occasion de traiter de sujets aussi divers que les risques d’érosion côtière, la géographie dans la littérature, les aménagements urbains ou l’histoire glaciaire de la Côte-Nord », mentionne le professeur Guillaume Marie.

« Ce stage de terrain m’a permis d’apprendre des notions de géographie en lien avec le terrain visité, mais surtout de développer des techniques pour analyser un environnement et ainsi proposer des méthodes pour l’étudier. Selon moi, c’est la meilleure façon de retenir ces notions, puisque nous avons une expérience reliée directement à de la théorie en plus de nous permettre de faire des liens plus facilement », observe Catherine Montminy, qui est étudiante de première année au baccalauréat en géographie.

Par ailleurs, les étudiantes et les étudiants de deuxième année ont récolté des indices sur le terrain afin de reconstituer l’évolution des paysages de la péninsule Manicouagan depuis 10 000 ans et de dresser un portrait géomorphologique de la région. Pour leur part, les finissantes et les finissants ont profité du stage pour réaliser des projets de gestion intégrée de l’environnement en collaboration avec des organismes présents sur le territoire. Cette année, les projets portent sur la mise en valeur du patrimoine naturel et du paysage de la Manicouagan, la sécurité alimentaire, la gestion des dépotoirs clandestins et les relations interculturelles entre les communautés allochtones, autochtones et issues de l’immigration.

La communauté universitaire et la population pourront découvrir le résultat des travaux réalisés par l’ensemble des étudiantes et des étudiants au baccalauréat en géographie lors d’un colloque d’une journée prévu au campus de Rimouski le 16 décembre.