Étudiant au baccalauréat en génie civil, Francis Marchesseault fait partie de l’élite des compétitions d’hommes forts. Cumulant les succès depuis plusieurs années, l’étudiant-athlète s’apprête à participer pour une cinquième fois au championnat canadien amateur présenté à Thunder Bay, en Ontario. Portrait d’un homme fort qui concilie travail, études, sport et implication dans sa communauté.

Originaire de Cowansville, en Estrie, Francis Marchesseault participe à des compétitions d’hommes forts depuis 2014. « J’ai découvert ce sport dans ma jeunesse, en voyant les hommes les plus forts du monde. C’est un sport assez exigeant. Je m’entraîne cinq fois par semaine environ 1 h 30 à 2 h par entraînement. J’évolue maintenant dans la catégorie 231 livres et moins. » Les compétitions comportent diverses épreuves, comme de tirer des camions, d’effectuer des soulevés de terre avec des voitures et de lever des pierres.

Depuis ses premiers pas dans le monde des hommes forts, M. Marchesseault a pris part à 50 compétitions. Alors qu’il était dans la catégorie des 198 lb et moins, il a remporté le championnat provincial et décroché une troisième place au championnat canadien en 2018. Puis, il est monté sur la plus haute marche du podium en 2021 et 2022 au championnat provincial dans la catégorie des 231 lb. « Je suis maintenant qualifié pour une cinquième fois de suite pour le championnat canadien, qui aura lieu à Thunder Bay les 21 et 22 octobre, et pour la première fois à la compétition internationale Arnold Sport Festival, qui aura lieu en Ohio en mars prochain. »

En plus de devoir s’astreindre à un entraînement rigoureux chaque semaine, le sport de Francis Marchesseault comporte son lot de défis. « Comme beaucoup sport pratiqué à un certain niveau, il y a beaucoup de dépenses pour les entraînements, l’alimentation, les équipements, les inscriptions pour des compétitions et bien sûr les déplacements », mentionne l’étudiant-athlète qui vise un podium au prochain championnat canadien.

Francis Marchesseault fait partie de la toute première cohorte au baccalauréat en génie civil. « Je travaillais dans le domaine de la construction avant, comme arpenteur de construction, et je suis attiré par les postes de gestions dans le génie municipal. L’UQAR est une belle université avec des petites classes, ce qui permet plus d’interactions avec les professeurs et les personnes chargées de cours. »

Si ses études et la pratique de son sport lui demandent beaucoup de temps, M. Marchesseault est aussi impliqué dans le Regroupement général étudiant de génies à Rimouski (RGEGR) comme vice-président interne et vice-président environnement. « Cela me permet de venir en aide aux étudiantes et aux étudiants qui en ont besoin et de contribuer au bon cheminement des programmes de génie. C’est aussi un bon moyen de faire de la sensibilisation à l’égard de l’environnement auprès de la communauté étudiante », conclut-il.

M. Marchesseault terminera son baccalauréat en génie civil au printemps prochain. Une fois diplômé, il compte faire carrière à des postes de direction de projets.