L’Université du Québec à Rimouski profite de la Journée internationale des femmes et des filles en science, ce samedi 11 février, pour présenter quatre professeures qui font leur marque dans leur domaine respectif.

Le 11 février a été désigné par les Nations Unies comme étant une journée dédiée à combler les écarts entre les genres dans les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques (STIM). Selon l’UNESCO, les femmes ne représentent que 33 % des scientifiques dans le monde. « L’UQAR encourage les femmes à poursuivre une carrière dans le domaine des sciences. L’Université compte un bon nombre de chercheuses en STIM et elles sont toutes des modèles pour la nouvelle génération de scientifiques. Elles ont d’ailleurs le souci de former la relève dans leur domaine d’études et de recherche », souligne Mélanie Gagnon, vice-rectrice à la planification et aux partenariats et responsable de l’équité, de la diversité et de l’inclusion à l’UQAR. 

En cette journée, l’UQAR souhaite mettre en lumière quatre de ses professeures. Loubna Benabbou est titulaire de la Chaire de recherche en intelligence artificielle pour des chaînes d’approvisionnement numériques, résilientes, agiles et durables. Ingénieure en génie industriel de formation, la professeure Benabbou est titulaire d’un MBA et d’un doctorat en opérations et systèmes de décision de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval. Dans le cadre de sa chaire de recherche, la professeure Benabbou réalise des travaux afin d’utiliser l’intelligence artificielle pour améliorer le pilotage des chaînes d’approvisionnement. 

Gwénaëlle Chaillou est une professeure en chimie marine à l’ISMER-UQAR. Dans ses travaux de recherche, elle s’intéresse aux processus et aux mécanismes de transferts biogéochimiques dans le continuum continent-océan touchant le carbone, les nutriments et les métaux en trace. Ayant dirigée la Chaire de recherche du Canada en géochimie des hydrogéosystèmes côtiers de 2011 à 2021, elle a un intérêt particulier pour les impacts de la sous-oxygénation des eaux profondes de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent sur les écosystèmes. La professeure Chaillou est titulaire d’un doctorat en océanographie de l’Université de Bordeaux.

La professeure Anissa Frini est une spécialiste en sciences de la gestion. Titulaire d’un doctorat en opérations et systèmes de décision de l’UL, elle a développé plusieurs méthodes innovatrices d’aide à la décision multicritère et d’outils d’aide à la décision pour des organisations œuvrant en développement durable, en gestion de risque liée aux inondations et dans le domaine de la santé. Sur le plan de la formation, Mme Frini a été la première professeure à intégrer la formation à distance dans l’unité départementale des sciences de la gestion. Elle a d’ailleurs mis de l’avant une approche pédagogique d’enseignement à distance en mode asynchrone basée sur une évaluation continue et en temps réel des apprentissages.

Titulaire de la Chaire UNESCO en analyse intégrée des systèmes marins, la professeure Fanny Noisette est une spécialiste des effets des changements climatiques sur les organismes et les communautés benthiques des milieux côtiers tempérés. La professeure de l’ISMER-UQAR dirige cette chaire dont les travaux portent sur l’étude intégrée des écosystèmes marins afin de renforcer les capacités des pays partenaires, dont la Colombie et l’Argentine, dans la protection de leurs écosystèmes. Titulaire d’un doctorat en océanographie biologique de la Station biologique Roscoff, en France, Mme Noisette est directrice scientifique associé au sein du réseau MEOPAR.

C’est le 22 décembre 2015 que l’UNESCO a proclamé la journée du 11 février comme étant la Journée internationale des femmes et des filles en science.