Elle s’appelle Shayna Fleury. Elle étudie au baccalauréat en travail social au campus de Lévis. C’est la quête d’une plus grande justice sociale qui l’a menée dans ce domaine et la nécessité du contact humain qui l’a conduite aux portes de l’UQAR.

Après des études à l’Université McGill en politique et en philosophie, elle prend la direction de la Capitale nationale et de Chaudière-Appalaches. Le choix du campus de Lévis pour poursuivre ses études allait de soi. « Tu vas en travail social parce que tu aimes l’humain, parce que tu as le goût d’être en contact avec les gens, c’est beaucoup plus le profil de l’UQAR », lance-t-elle d’entrée de jeu.

Et pourquoi le travail social? « Je me demandais pourquoi le monde était fait comme il est. Je percevais des inégalités et je ne comprenais pas pourquoi elles existaient. Je suis allée chercher des réponses en politique et en philosophie. Au fil du temps, il est devenu parfaitement clair que je ne voulais pas évoluer dans un système qui créait les inégalités, mais que je voulais faire partie de la solution et œuvrer dans un système qui les combat. Après avoir compris en partie pourquoi le monde est injuste, le travail social était la voie tout indiquée pour me doter des outils me permettant de combattre ces inégalités », relate avec conviction l’étudiante de deuxième année. Par ailleurs, elle pourra plonger dans la pratique cet été puisqu’elle vient tout juste de recevoir une bourse de recherche pour accompagner les professeures Lucie Gélineau et Julie Richard dans leurs travaux.    

Shayna Fleury est très engagée dans le milieu étudiant, une occasion, selon elle, d’assimiler et de mettre en pratique des concepts vus en classe.  Elle était membre de l’exécutif de l’Association modulaire en travail social (AMETS) avant de se présenter à la vice-présidence aux affaires universitaires et au développement durable à l’AGECALE, l’Association générale des étudiants et étudiantes du campus de Lévis. Elle prend également part aux revendications en lien avec la rémunération des stages. Les projets sont nombreux, les combats aussi. Son agenda est bien rempli. Elle puise l’énergie nécessaire pour mener de front ces nombreuses activités dans ses certitudes et sa passion.

Un autre projet vient s’ajouter à la longue liste : faire renaître le comité environnement, qui a cessé ses activités avec la pandémie. Mme Fleury siège déjà au comité institutionnel sur le développement durable. « Nous y réfléchissons les grandes orientations et les politiques, explique-t-elle, mais c’est au niveau du comité étudiant que les actions concrètes prendront vie ». Elle est confiante. Elle perçoit une ouverture sincère de l’UQAR et prévoit une belle collaboration avec les instances, dont la direction des services à la communauté. Pour commencer, elle verrait bien l’instauration d’un réfrigérateur partagé et la mise en place d’installations destinées au compostage. « Ce sera aux membres de décider des priorités du comité », précise-t-elle.

Son parcours à l’UQAR n’est pas terminé. Après son baccalauréat, elle songe à poursuivre ses études à la maîtrise.