Les professeurs en sciences de l’éducation Olivier Lemieux et Jean Bernatchez signent La gouvernance scolaire au Québec [:] Histoire et tendances, enjeux et défis. Un ouvrage qui pose un nouveau regard sur l’évolution du système scolaire qui vient de connaître d’importants changements dans sa structure.
Adopté le 8 février 2020, le projet de loi no 40 présenté par le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur de l’époque, Jean-François Roberge, a apporté de grands changements à la Loi sur l’instruction publique. Le projet visait, entre autres, à revoir l’organisation et la gouvernance des commissions scolaires qui sont devenues des centres de services scolaires.
Les structures de l’organisation scolaire au Québec ont ainsi été modifiées de façons significatives, indique le professeur Lemieux. « Notre ouvrage met en perspectives ces changements. Nous remontons aux balbutiements de l’administration scolaire en passant par la création des premières institutions scolaires jusqu’au débat entourant l’abolition des commissions scolaires. »
L’ouvrage est composé de trois chapitres. Les spécialistes en politiques éducatives de l’UQAR y abordent l’histoire de la gouvernance scolaire au Québec depuis le XVIIe siècle, le projet de loi no 40 et son application dans le réseau de l’éducation et, enfin, la gouvernance scolaire en cette période de transition.
« La nouvelle gouvernance a entraîné plusieurs changements sur le plan des rôles et des fonctions qu’on retrouve au sein des centres de services scolaires, des comités de parents et des comités consultatifs. Nous analysons ces rôles et la dynamique qu’ils exercent sur ces trois instances du système scolaire actuel », mentionne le professeur Bernatchez.
La gouvernance scolaire au Québec [:] Histoire et tendances, enjeux et défis est publié aux Presses de l’Université du Québec. « Nous souhaitons que notre ouvrage permette aux membres des conseils d’administration des centres de services scolaires, aux cadres, aux directions d’établissement et à toute personne œuvrant dans le réseau d’éducation d’avoir une vue d’ensemble sur les changements qui ont transformé la gouvernance scolaire », conclut le professeur Lemieux.