Catherine Durand-Labelle est à sa dernière année au baccalauréat en développement social à l’UQAR. Originaire de la région de Vaudreuil-Soulanges, au Sud-Ouest de Montréal, elle a choisi ce programme qui l’a tout de suite attirée par sa dimension concrète, ancrée dans un contexte régional.

Pour l’étudiante de 24 ans, le contact avec la réalité des gens et l’expérience de terrain devaient s’allier aux différentes théories en sciences sociales. « Le développement social me paraît d'autant plus essentiel à la construction réfléchie d'un monde plus juste et équitable avec et pour les communautés », explique-t-elle.

En cohérence avec sa formation, Catherine Durand-Labelle s’intéresse particulièrement aux pratiques associatives et collectives, à l'engagement politique et citoyen, à la question de l'égalité entre les hommes et les femmes, mais aussi à l'alimentation, tant par rapport au mode de production que vis-à-vis l'accessibilité à une alimentation saine. Elle souligne également comment ses différents engagements ont enrichi ses études, que ce soit avec le Conseil de module de développement social, l’association étudiante en développement social – REDS, sa participation marquante au Forum social mondial à Dakar en 2011 ou le Collectif Lèche-Babines. Catherine en est d’ailleurs une membre active de ce collectif depuis sa création : « ça m’a permis de mieux comprendre l'autogestion et tous les questionnements qui y sont liés, en plus de me permettre de voir concrètement la problématique de l'alimentation ».

L'hiver dernier, Catherine a ajouté une autre corde à son arc en passant un semestre en Argentine. « Ça m'a permis d’apprendre sur différentes façons de voir l'enseignement et les études, mais aussi de concevoir le développement en termes de relations Nord-Sud et toutes les injustices qui y sont liées ».

Un stage avec le Comité Femmes et Ville de Rimouski, autour d’un projet visant à promouvoir l'implication des femmes en politique municipale, l’occupe maintenant pour toute l’année scolaire. Les diplômés en développement social découvrent d’ailleurs lors de ces stages qu’ils sont en demande sur le marché du travail. Pour sa part, Catherine sent déjà qu’elle est destinée aux instances qui relèvent du communautaire ou du municipal : « j'ai envie de mettre en place des projets qui allument la population locale et qui contribuent à construire des régions avec des liens sociaux forts ».

Réjouie de son expérience à l’UQAR, Catherine Durand-Labelle conclut que « l’atmosphère dynamique de l’université et un enseignement des plus personnalisés ont contribué à la grande qualité du baccalauréat en développement social ».