La création du Bureau des relations internationales donnera un nouvel élan aux collaborations de l’UQAR avec ses partenaires de plusieurs pays. Qu’il s’agisse de mobilité étudiante, d’ententes de double diplomation, de recrutement ou de recherche, la dimension internationale de l’Université se reflètera dans l’ensemble de ses activités.

C’est en juin dernier que le Bureau des relations internationales (BRI) a été créé. « La mise sur pied du BRI est un signal fort témoignant que l’international est intégré dans la mission de l’UQAR. Ce nouveau service jouera un rôle stratégique dans la structuration de nos actions. Ainsi, le BRI sera un catalyseur pour toutes les questions relatives à l’international », explique la vice-rectrice à la planification et aux partenariats, Mélanie Gagnon.

L’UQAR compte des ententes avec une centaine d’universités situées dans une quinzaine de pays. « Ces ententes peuvent concerner la mobilité étudiante, la double diplomation ou encore la mise en commun d’expertises dans des projets de recherche. Le mandat du Bureau des relations internationales est de consolider nos liens avec nos partenaires et d’en développer de nouveaux, tout en étant en relation étroite avec les services, les programmes ou les modules de l’Université qui ont des activités dans d’autres pays », indique le directeur du BRI, Benjamin Simard-Jean. Deux nouvelles personnes ont été embauchées l'automne dernier pour compléter l’équipe en place.

Au cours des dernières années, le nombre d’étudiantes et d’étudiants ayant choisi de réaliser une partie de leur formation ou de leur recherche à l’étranger n’a cessé d’augmenter. On en comptait plus d’une centaine dans la dernière année, soit deux fois plus qu’en 2019. L’UQAR a en outre bonifié son programme de bourses pour faciliter cette mobilité étudiante.

« L’Université appuie la mobilité étudiante. Le soutien financier que l’UQAR offre est le plus haut permis selon les balises du ministère de l’Enseignement supérieur. Pour les étudiantes et les étudiants qui choisissent d’étudier ou de réaliser des projets de recherche à l’étranger, c’est l’occasion de découvrir une nouvelle culture, d’apprendre de nouvelles pratiques et de développer un réseau international. C’est une expérience unique », observe M. Simard-Jean. Ces séjours à l’international peuvent durer quelques semaines, six mois voire une année.

Tout au long de leur séjour, les membres de la communauté universitaire sont en lien avec l’équipe du Bureau des relations internationales. « La sécurité est un aspect important de la mobilité étudiante et des activités de recherche menées par les chercheuses et les chercheurs de l’UQAR. En plus d’effectuer une veille des pays où se trouvent des membres de notre communauté, nous sommes en lien avec chacune et chacun pour s’assurer que tout se déroule bien. Si un problème survient, des mesures sont immédiatement prises pour assurer leur sécurité et leur retour au pays », mentionne M. Simard-Jean.

L’une des priorités du Bureau des relations internationales est d’augmenter les cheminements préétablis dans les programmes offerts par l’UQAR afin de simplifier la préparation des séjours d’études à l’étranger. « On souhaite travailler en amont avec les universités partenaires pour standardiser la reconnaissance de cours. Ainsi, les étudiantes et les étudiants qui souhaiteront étudier à l’étranger seront au fait des cours offerts qui sont reconnus dans le cadre de leur programme de formation », souligne le directeur du BRI.

Du côté de la recherche, le Bureau des relations internationales soutient les professeures et les professeurs en ce qui a trait à la venue de personnes stagiaires postdoctorales, de personnes stagiaires internationales ainsi que de chercheuses et de chercheurs invités. « Comme le BRI a une vue d’ensemble des partenariats de l’Université, il est bien placé pour réaliser le maillage approprié en fonction des projets de recherche envisagés par les membres de notre corps professoral », précise M. Simard-Jean.

Le Bureau des relations internationales travaillera étroitement avec le Bureau du recrutement étudiant (BRE). « Mon équipe continuera à soutenir le BRE dans le cadre du recrutement international. Elle sera notamment à l’affût des opportunités qui se présenteront dans de nouveaux pays ou encore de séjours réalisés par des professeures ou des professeurs qui peuvent être propices au recrutement d’étudiantes et d’étudiants internationaux », ajoute Benjamin Simard-Jean.

Chaque année, l’UQAR accueille des centaines d’étudiants et d’étudiants internationaux. L'automne dernier, on en comptait plus de 950 venant d’une trentaine de pays. « Ces étudiantes et ces étudiants enrichissent notre communauté universitaire. Les études sont un excellent moyen pour ces personnes de connaître un pays ou une région et plusieurs d’entre elles choisissent de rester après l’obtention de leur diplôme et de mener leur carrière là où elles ont étudié », conclut Mme Gagnon.