La station aquicole de l’Université du Québec à Rimouski sera agrandie afin d’y aménager un laboratoire sur l’impact des changements globaux sur les organismes de l’estuaire du Saint-Laurent. Un projet de près de 7,5 M$ appuyé financièrement par la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et le gouvernement du Québec.
La nouvelle infrastructure permettra à des équipes de l’Institut des sciences de la mer et de l’UQAR de réaliser des projets novateurs avec des partenaires nationaux et internationaux, tout en permettant une formation de très haut niveau. « Le laboratoire sur l’impact des changements globaux sur les organismes de l’estuaire du Saint-Laurent est appelé à devenir une référence pour la gestion de l’environnement, de l’habitat et des ressources aquatiques. Les travaux de recherche apporteront des connaissances de pointe pour les agences gouvernementales, les gestionnaires et les partenaires industriels », indique le directeur de l’ISMER-UQAR, Guillaume St-Onge.
Dirigé par les professeurs Réjean Tremblay et Zhe Lu, le laboratoire d’étude sur les changements globaux en milieu estuarien sera unique au Canada. « Les changements globaux sont déjà perceptibles chez plusieurs organismes et posent des défis importants. Les travaux qui seront réalisés au laboratoire porteront sur la tolérance et la résilience des écosystèmes estuariens, qui représentent des zones clés pour le maintien de la biodiversité et qui ont une importance économique majeure au pays », explique le professeur Tremblay.
Le financement de ce projet d’envergure témoigne de l’expertise des chercheuses et des chercheurs de l’ISMER-UQAR, observe la vice-rectrice à la formation et à la recherche, Dominique Marquis. « Leurs travaux sont reconnus mondialement. Les recherches qui seront réalisées au nouveau laboratoire apporteront des connaissances essentielles à l’exploitation durable des ressources présentes dans l’estuaire. »
L’aide financière accordée au projet des professeurs Réjean Tremblay et Zhe Lu par la Fondation canadienne pour l’innovation provient du Fonds d’innovation et du gouvernement du Québec. Ces deux partenaires ont confirmé une contribution de près de 3 M$ chacun. Les travaux de construction à la station aquicole seront lancés cet été et seront terminés à l’automne 2025.