Jihed Bentahar
Candidat au doctorat en ingénierie à l’UQAR, campus de Rimouski
Je suis arrivé à l’UQAR en 2015 pour étudier à la maîtrise en ingénierie. Je poursuis actuellement mes études au doctorat en ingénierie avec mon directeur Jean-Sébastien Deschênes, avec lequel j’ai fait une maîtrise en ingénierie. L’UQAR est une grande université de petite taille. Cela permet d’être plus proche de nos professeurs. Ils peuvent ainsi nous partager toute leur passion et ils sont toujours disponibles quand nous avons besoin d’eux. L’Université se classe par ailleurs parmi les meilleures de sa catégorie au Canada depuis plusieurs années sur le plan de la recherche. C’est une grande fierté pour les chercheuses et les chercheurs de l’UQAR. Dans le cadre de mes recherches à la de maîtrise, j’ai utilisé les microalgues pour valoriser un déchet de l’industrie laitière (lactosérum ou petit-lait). Un projet qui a fait l’objet d’une entrevue à la télé de Radio-Canada, la télévision nationale du pays. Mon projet doctoral consiste, quant à lui, à développer de nouveaux procédés de production de microalgue à une plus grande échelle.
— Jihed Bentahar
Une connivence scientifique synonyme de réussite
Originaire de Tunisie, Jihed Bentahar est candidat au doctorat en ingénierie à l’Université de Québec à Rimouski. Depuis son arrivée en 2015, l’étudiant a développé une belle connivence avec son directeur Jean-Sébastien Deschênes, avec lequel il a déjà réalisé une maîtrise en ingénierie.
C’est la relation entre chercheurs qui a convaincu M. Bentahar de poursuivre ses études au doctorat au côté du professeur Deschênes. « L’UQAR est une petite université, mais de grande valeur. Dans une petite université, les professeurs sont disponibles et ils partagent leur passion avec leurs étudiants. Ce n’est pas une référence d’être dans une petite ou grande université », observe M. Bentahar. Pour une huitième année consécutive, l’UQAR est la seule université québécoise offrant majoritairement des programmes de premier cycle à faire partie du top 5 des universités de l’année au Canada de la firme indépendante RE$EARCH Infosource.
La complicité entre le professeur Jean-Sébastien Deschênes et l’étudiant Jihed Betahar se retrouve également par leur participation à la 21ème rencontre Québec-Ontario qui se déroulait récemment à Toronto et pour laquelle l’UQAR était la seule université francophone participante. « On s’entend très bien. Jihed est une personne extraordinaire, il est très ouvert d’esprit et c’est facile de communiquer avec lui. On travaille bien en équipe, on échange des idées, on trouve des consensus dans notre manière de faire. Jihed a beaucoup d’ambition, il travaille très fort, c’est admirable », indique le professeur Jean-Sébastien Deschênes.
Un enthousiasme partagé par l’étudiant qui souligne que « Jean-Sébastien a beaucoup d’expérience, c’est une chance de travailler avec lui. Par ailleurs, nous avons à notre disposition des équipements très performants qui nous permettent de réaliser les recherches que nous souhaitons. » Dans ses recherches de maîtrise, Jihed Bentahar s’est intéressé à l’utilisation de microalgues pour valoriser le lactosérum, un déchet industriel.
Des recherches qui ont permis de mettre en lumière les nombreuses applications de cette microalgue, notamment dans le domaine des transports. Le projet doctoral de M. Bentahar vise, plus précisément, à développer des nouveaux procédés de production de microalgue à une échelle plus grande. « Le projet de Jihed va donner naissance à plusieurs autres projets parce qu’aussitôt qu’on peut produire des grandes quantités de biomasse, on peut mieux étudier tout ce que cette biomasse contient », souligne le professeur Jean-Sébastien Deschênes.
M. Bentahar ne connaissait personne à son arrivée à l’UQAR. Mais il s’est impliqué dans diverses sphères au sein de la communauté universitaire pour développer son réseau. La pratique du volleyball ainsi que du frisbee lui a permis d’agrandir son cercle de connaissances. L’étudiant a découvert et pratiqué le ski alpin, le patinage et la motoneige en Gaspésie, ce qu’il a particulièrement apprécié. Sa passion pour le jeu d’échecs a également donné l’occasion à l’étudiant de rencontrer à la fois à l’intérieur et l’extérieur de l’université des passionnés. « Il n’y a pas juste la vie de recherche, il y a aussi l’implication sociale pour être plus à l’aise et faire plus de rencontres », conclut Jihed Bentahar.