Directeur de succursale à la Banque CIBC de Rimouski, François Dumont a choisi le MBA pour cadres en exercice offert par l’UQAR pour renouveler ses connaissances et ses compétences après 18 ans d’expérience comme gestionnaire.

Dès sa diplomation de l’UQAR au baccalauréat en administration (1993), François Dumont se lance dans le milieu financier, où il se voit rapidement confié un poste de direction. Il évoluera dans le monde de la gestion bancaire pour plusieurs organisations (Services financiers AVCO, HSBC, Desjardins) jusqu’à l’obtention de son poste actuel à la CIBC. Après 18 ans d’expérience comme cadre en exercice, François Dumont avait besoin d’un nouveau défi. « Les façons de gérer les ressources humaines, sur le plan de l’attraction et de la rétention du personnel qualifié par exemple, ont considérablement évolué depuis que j’ai terminé mon baccalauréat. Le secteur financier étant un monde en changement perpétuel, je ressentais le besoin de remettre à jour mes connaissances », remarque M. Dumont.

Le programme de MBA pour cadres cible particulièrement les gestionnaires en exercice et les professionnels en situation de gestion ayant au moins quatre années d’expérience. Les candidats doivent conserver un lien d’emploi durant la durée du programme, puisque les contenus des cours et les travaux sont directement en lien avec leur emploi. « Lorsque l’on étudie au baccalauréat à 20 ans, on n’a peu d’expérience sur le marché du travail. Il est donc difficile de relier la théorie avec un contexte réel. Avec près de 20 années d’exercice, on est davantage en mesure de développer des savoirs issus de notre expérience, en lien avec la théorie enseignée. Concrètement, ça permet d’évaluer des décisions que l’on a prises et d’être en mesure d’en prendre de meilleures pour le futur », souligne l’étudiant.

Le MBA pour cadres en exercice constitue un facteur « d’employabilité » important pour l’obtention d’un poste de haute gestion. L’objectif du programme est de rehausser le niveau de formation des gestionnaires de façon à les rendre davantage polyvalents dans l’exercice de leurs fonctions et plus aptes à assumer des responsabilités supérieures dans les organisations. « Avec le regroupement des sièges sociaux dans les grands centres, il est de moins en moins possible d’obtenir un poste de haute gestion en région. La formation comme celle de MBA devient donc un incontournable pour aller chercher ce savoir stratégique », conclut M. Dumont.