Une cinquantaine de chercheuses et de chercheurs participent, du 29 au 31 mai à l’UQAR-ISMER, au 13e colloque du Réseau international en écotoxicologie aquatique (ÉcoBIM).

Ce colloque international est présenté en alternance entre la France et le Québec. « Il permet de faire le point sur l’avancement des travaux de recherche et des programmes de formation », indique le professeur Jean-Pierre Gagné. « C’est également une occasion privilégiée pour discuter de nouvelles avenues de recherche en écotoxicologie aquatique et de former des équipes internationales. »

Cette année, les participantes et les participants proviennent de la France, du Maroc et du Canada. Les principaux thèmes abordés au cours des trois jours portent sur les changements climatiques et la susceptibilité aux toxiques, les approches de génomique et la toxicité des substances émergentes. C’est la deuxième fois que l’UQAR-ISMER est l’hôte du colloque.

Le réseau ÉcoBIM a été lancé en 2004 à l’initiative de laboratoires de recherche français et québécois. « Cette coopération s’est constamment développée au fil des ans pour impliquer plus d’une centaine de laboratoires universitaires et gouvernementaux d’Europe, d’Amérique du Nord et du nord de l’Afrique », précise le Dr Michel Fournier, participant de la première heure au réseau ÉcoBIM et professeur associé à l’ISMER.

Les membres du réseau ont mené, notamment, des recherches sur l’impact combiné des activités anthropiques et des changements climatiques en océans Atlantique, Arctique et Antarctique ainsi que dans plusieurs rivières, fleuves et autres plans d’eau de la France et du Canada, dont le Saint-Laurent, les Grands Lacs et le fjord du Saguenay.

L’UQAR-ISMER est également l’hôte cette semaine du 2e Colloque du regroupement en écotoxicologie aquatique du Québec (RÉAQ). Réunissant des experts en écotoxicologie aquatique de plusieurs universités du Québec, les membres du RÉAQ consacrent leurs travaux de recherche sur l’identification des sources de polluants pour les écosystèmes aquatiques et leur impact environnemental dans le continuum eaux douces et eaux salées et dans l’ensemble des lacs, rivières et milieux humides du Québec, sur la caractérisation des impacts sur les diverses populations animales ainsi que sur le développement et la validation de nouveaux procédés de traitement des eaux usées municipales et industrielles.