L’Institut des sciences de la mer de Rimouski souligne son quinzième anniversaire en tenant une journée portes ouvertes, le samedi 10 mai, pendant le 24 heures de science. Une bonne occasion de découvrir le plus important institut de recherche universitaire francophone en sciences de la mer au Canada.

Depuis 15 ans, les océanographes de l’UQAR-ISMER mènent des recherches partout dans le monde afin de mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes marins. « Plusieurs de ces chercheurs seront présents lors du 24 heures de science afin de partager leur passion pour les sciences de la mer avec la population », mentionne la directrice de l’ISMER, Ariane Plourde.

De 10 h à 17 h, des animations sur les projets de recherche en cours seront présentées par des professeurs et des étudiants gradués. Des démonstrations sur la physique des océans seront proposées à l’aide d’un bassin expérimental et les visiteurs pourront découvrir les secrets des algues marines en microscopie électronique en plus des multiples instruments utilisés en océanographie.

Par ailleurs, les chercheurs de l’ISMER discuteront avec les visiteurs d’enjeux actuels portant sur le grand Nord et les changements climatiques, les baleines du Saint-Laurent, les poissons de fond et les interactions entre les humains et les milieux côtiers.

Un retour sur la mission scientifique menée récemment en Argentine aura lieu, de 14 h à 15 h, sous la forme d’un bar des sciences. Les professeurs Gustavo FerreyraGesche Winkler et Jean-Carlos Montero-Serrano exposeront les travaux qui ont été réalisés à bord du Coriolis II en février et en mars.

Organisée par des professeurs et des étudiants gradués, la journée portes ouvertes se tiendra le samedi 10 mai, de 10 h à 17 h, à l’UQAR-ISMER (310, allée des Ursulines). Mentionnons que les mascottes Octo et Puce seront présentes pour le plaisir des plus jeunes.

Porte-parole national

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biodiversité nordique, le professeur Dominique Berteaux est à nouveau l’un des porte-parole national du 24 heures de science. « Le 24 heures de science permet de belles rencontres entre la population et les chercheurs dans un contexte propice à la vulgarisation scientifique. Année après année, la réponse du public confirme l’intérêt de la population pour la science. »