Candidate au doctorat en océanographie, Sarah Brown-Vuillemin représentera l’UQAR dans le cadre du concours « Ma thèse en 180 secondes » lors de la 87e édition du Congrès de l’Acfas qui se tiendra du 27 au 31 mai, à l’Université du Québec en Outaouais.

Cette année, la compétition universitaire qui permet aux étudiants de troisième cycle de présenter au grand public leur thèse de doctorat en termes simples et en seulement trois minutes sera présentée sous le thème « Engager le dialogue savoirs - sociétés ». Mme Brown-Vuillemin a remporté la compétition interne qui s’est tenu à l’UQAR avec la présentation de son projet de doctorat s’intitulant « Étude de l’écologie trophique du sébaste dans le golfe du Saint-Laurent ».

L’objectif de la chercheuse consiste à mieux comprendre le rôle et les impacts du sébaste au sein du réseau trophique du golfe du Saint-Laurent à travers la description de son régime alimentaire par l’utilisation complémentaire de diverses approches méthodologiques. « Travailler dans le domaine de la biologie marine est pour moi la parfaite combinaison entre épanouissement personnel et contribution aux réflexions autour des problématiques environnementales actuelles et futures. Par mes recherches, je souhaite montrer qu’étudier l’alimentation du sébaste peut contribuer à un avenir meilleur des pêches à plus grande échelle », mentionne la candidate qui est encadrée par le professeur Dominique Robert, de l’UQAR-ISMER.

Selon Mme Brown-Vuillemin, la vulgarisation est essentielle pour expliquer l’importance de faire de la science. « Ce concours est très formateur et donne l’opportunité d’augmenter la visibilité et l’intérêt de mes recherches ainsi que de transmettre avec passion mon sujet de thèse. C’est aussi très plaisant de travailler différemment sur son sujet de thèse et de s’efforcer à vulgariser ses recherches pour offrir le meilleur partage de connaissances possible. Il est certain que cela contribue à une meilleure compréhension de mon projet », explique-t-elle.

Les recherches de la chercheuse au sein de l’UQAR-ISMER sont rythmées par la diversité des activités auxquelles elle a accès : collecte de données, missions océanographiques, analyses en laboratoire, congrès, rencontres, communications, stages, apprentissage continu. « La vie de chercheuse est stimulante et passionnante. Chaque étape est enrichissante », conclut Mme Brown-Vuillemin.

La finale nationale du concours aura lieu le mercredi 29 mai, à l’Université du Québec en Outaouais.