Alexandra Suess est finissante au baccalauréat en développement des sociétés et territoires (DST). Une formation en sciences sociales appliquées qu’elle a choisie pour sa multidisciplinarité et son approche dans la compréhension des enjeux sociaux.

Originaire d’Alma, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Suess a entrepris son baccalauréat à l’UQAR à l’automne 2018. C’est pendant ses études au Collège d’Alma – où elle a obtenu un DEC en sciences humaines, destination monde – qu’elle a développé son intérêt pour les sciences sociales. « J’ai beaucoup aimé mon expérience en sciences humaines. J’aimais toucher à plusieurs disciplines. Je n’avais pas envie de me cloisonner dans une discipline précise pour mon baccalauréat, j’ai donc choisi le baccalauréat en développement des sociétés et territoires. La multidisciplinarité et l’importance de bien comprendre les enjeux sociaux, culturels, économiques, politiques, territoriaux, etc. afin d’être actrice de changements ici et ailleurs rassemblent tout ce qui m’attire dans le domaine », explique l’étudiante.

C’est un enseignant du Collège d’Alma, M. Pierre-Luc Bouchard, qui a mis Alexandra Suess sur la piste du baccalauréat en développement des sociétés et territoires. « Il m’a mise au défi de faire un cours complémentaire portant sur l’analyse du développement régional. Il disait que ça me ressemblait et que c’était un cours pratique qui m’aiderait à faire mes choix futurs. J’étais alors très indécise quant à mon choix de programme universitaire. Finalement, il a eu bien raison! J’ai vraiment aimé le cours et il m’a parlé du baccalauréat en DST de l’UQAR. Il m’a dit que c’est un programme axé sur le terrain et qui est multidisciplinaire. J’ai compris que c’était ce dont j’avais besoin », indique Mme Suess.

Mariant les enseignements théoriques et les expériences pratiques, ce programme de l’UQAR aborde plusieurs enjeux qui influencent le développement des sociétés et des territoires. Parmi ceux-ci, mentionnons la mondialisation, les changements climatiques, le vieillissement de la population, l’étalement urbain, l’essor de l’économie du savoir, les inégalités sociales, le pluralisme culturel et les transformations des régions rurales, entre autres.

En raison de son dossier scolaire, Alexandra Suess a bénéficié d’une bourse d’accueil lorsqu’elle s’est inscrite au baccalauréat en développement des sociétés et territoires. L’étudiante s’est rapidement plu à l’UQAR. « Je trouve que le slogan « une grande université de petite taille » est très approprié, surtout dans notre programme. J’adore l’UQAR pour la proximité entre les étudiantes et les étudiants, mais également avec les professeures et les professeurs. On est comme une petite famille. On se sent bien entourés, et surtout bien épaulés. Sans parler de la qualité de l’éducation. »

Cette proximité est une caractéristique très présente dans le programme de DST, ajoute Mme Suess. « Malgré le fait que le programme nous sort de notre zone de confort et nous permet de découvrir et d’apprendre beaucoup, on sait qu’on est toujours bien entouré. Les professeures et les professeurs sont disponibles et nous poussent au meilleur de nos capacités. Le sentiment d’appartenance est fort. »

Mme Suess terminera son baccalauréat au printemps. D’ici là, elle poursuit un stage au Collège d’Alma. « J’assiste Pierre-Luc Bouchard dans ses activités d’enseignement et dans son projet de recherche sur l’apport de l’éducation supérieure en périphérie des grands centres, principalement en ce qui a trait au soutien au territoire et à l’innovation. Cette expérience m’a donné le goût d’être enseignante au collégial, mais avant, je ferai la maîtrise en développement régional, puisque le baccalauréat en développement des sociétés et territoires m’a donné la piqûre de la recherche! », conclut-elle. Rappelons que le baccalauréat en développement des sociétés et territoires est offert aux campus de Lévis et de Rimouski.