Les travaux de recherche de Mohammad Moshawrab sur la variabilité de la fréquence cardiaque ont récemment obtenu une attention internationale. Le candidat au doctorat en ingénierie et ses collègues ont décroché le prix du meilleur article lors d’une conférence internationale.

L’article signé par l’étudiant de l’UQAR ainsi que son directeur de thèse, le professeur en informatique Mehdi Adda, et ses collègues Abdenour Bouzouane de l’Université du Québec à Chicoutimi, Hussein Ibrahim de l’Institut technologique de maintenance industrielle et Ali Raad de l’Université islamique du Liban, traite de l’utilisation de l’intelligence artificielle pour prédire les maladies cardiovasculaires. « Nous expliquons le processus technique suivi pour prétraiter les données et construire quatre modèles d’apprentissage automatique. En comparant les résultats obtenus, nous montrons que l’intelligence artificielle est une voie prometeuse pour prédire les maladies cardiaques », explique M. Moshawrab.

Les travaux de recherche menés par l’étudiant de l’UQAR sont très prometteurs. « En se basant sur des modèles d’apprentissage automatique, nous avons analysé les paramètres de variabilité de la fréquence cardiaque. L’un de ces modèles a réussi à prédire l’apparition de futures maladies cardiovasculaire jusqu’à 12 mois en avance avec une exactitude de 91.8 % », indique le candidat au doctorat en ingénierie.

En 2019, les maladies cardiovasculaires représentaient plus de 32 % du taux de mortalité mondiale. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le nombre de décès liés à ces maladies est passé de 12,1 millions en 1990 à 18,6 millions en 2019. Pouvoir les prédire à l’avance avec l’intelligence artificielle pourrait contribuer à sauver des vies.

Intitulé « Cardiovascular Events Prediction using Artificial Intelligence Models and Heart Rate Variability », l’article publié par Elsevier - Procedia Computer Science a mérité un prix dans le cadre de la 19th International Conference on Mobile Systemes and Persuasive Computing (MobiSPC) présentée à Niagara Falls. « Cela fait toujours plaisir de voir ses travaux reconnus par ses pairs. Le professeur Adda m’a offert un soutien constant tout au long de mes recherches », conclut M. Moshawrab. On peut télécharger l’article ici.