L’UQAR, le Réseau Québécois COVID – Pandémie (RQCP) et le Regroupement intersectoriel de recherche en santé de l’Université du Québec (RISUQ) présentent une première école d’été dans le domaine de la santé. Une vingtaine de personnes des quatre coins du Québec participent à cette semaine intensive portant sur la recherche et la gestion de crise en santé.

Cette école d’été est un cours de 3 crédits s’adressant aux étudiantes et aux étudiants de différents programmes de 2e ou 3e cycle en sciences de la santé. « Elle vise à mieux comprendre la gestion de crise en santé et la place que doit y occuper la recherche », indique la cotitulaire de la Chaire interdisciplinaire sur la santé et les services sociaux pour les populations rurales (CIRUSSS) et codirectrice du RQCP la professeure Lily Lessard. « Une grande place est par ailleurs accordée au développement des compétences favorisant la prise de parole des chercheuses et des chercheurs auprès des décideurs et de la population en contexte de crise affectant la santé. »

L’école d’été rassemble des étudiantes et des étudiants de l’Université McGill, de l’Université de Montréal, de l’Université Laval, de l’Université du Québec à Chicoutimi, de l’Université du Québec à Trois-Rivières, de l’Université du Québec en Outaouais, de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, de l’Université du Québec à Montréal, de l’INRS, de l’ENAP et de l’UQAR. L’école d’été rassemble des étudiantes et des étudiants de l’Université McGill, de l’Université de Montréal, de l’Université Laval, de l’Université du Québec à Chicoutimi, de l’Université du Québec à Trois-Rivières, de l’Université du Québec en Outaouais, de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, de l’Université du Québec à Montréal, de l’INRS, de l’ENAP et de l’UQAR. Plusieurs thèmes seront abordés tout au long de la semaine. Parmi ceux-ci, mentionnons la gouvernance multiniveaux d’une crise en santé, les principes de la gestion de crise, l’accès aux données et les enjeux éthiques lors du lancement de projets de recherche, l’intégration de la population dans la réponse aux crises, la production de recommandations à l’attention des autorités, mais aussi la population, qui doivent prendre des décisions en situation d’incertitude et la communication en contexte de crise.

Ateliers, conférences, séminaires, échanges avec des spécialistes et mise en situation sur la gestion d’une crise majeure sont au programme de cette semaine intensive. « Cette mise en situation a pour objectif de permettre aux participantes et aux participants de mettre en pratique les connaissances acquises lors des séminaires et des conférences données par des sommités de différents domaines, car les réponses aux crises doivent être systémiques et intersectorielles », précise la professeure Lessard qui est responsable de l’école d’été.

De nombreux conférenciers et conférencières de renom prennent part à cette école d’été, dont le directeur national de la santé publique, le Dr Luc Boileau, la Dre Hélène Carabin, vétérinaire et titulaire de la chaire du Canada en épidémiologie et Une seule santé à l’Université de Montréal, et Vincent Dumez du Centre d’Excellence de partenariat avec les patients et le public (CEPPP). Notons que le professeur en sciences infirmières Dave Bergeron et la professeure en sciences de l’éducation Anne Marie Michaud de l’UQAR vont traiter de partenariats de recherche avec les populations autochtones en contexte de crises lors de leurs conférences.

L’école d’été est une initiative du Réseau Québécois COVID – Pandémie (RQCP) et a été créé en étroit partenariat avec l’UQAR et le Regroupement intersectoriel de recherche en santé de l’Université du Québec (RISUQ). Le Consortium InterS4 en transfert des connaissances, l’ÉTS et l’ENAP sont également des partenaires de cette école d’été offerte par l’UQAR. « Nous souhaitons que cette école d’été ait une pérennité. Les gestions de crise, dont celles affectant les santés humaines, animales et des écosystèmes seront fréquentes dans les prochaines années et il est essentiel de bien former la relève en recherche au Québec pour que la prise de décision se fonde sur les meilleures données disponibles. La pandémie nous a montré à quel point il est important d’être bien préparé pour y faire face », indique le professeur enseignant Marc Fraser de l’École des Technologies Supérieurs (ÉTS) qui collabore étroitement à cette école d’été.

Tenue du 6 au 12 août, l’école d’été sur la recherche et la gestion de crise en santé est présentée au campus de Québec de l’ENAP et les participantes et les participant bénéficient des résidences de l’Université du Québec.