Depuis 1945, l’Organisation des Nations Unies est un forum permettant aux gouvernements de 193 états membres de discuter d’enjeux touchant le monde. Étudiant au baccalauréat en développement des sociétés et des territoires, Jérémi Bouffard a récemment eu la chance de participer à une simulation des Nations Unies où il a pu représenter la délégation de la Suède pour échanger avec des collègues d’autres universités sur la protection du patrimoine culturel. Une expérience enrichissante pour mieux connaître les rouages de l’ONU.

C’est à l’Université Laval que s’est tenue, du 8 au 10 mars, cette Simulation francophone des Nations Unies. Il s’agit en outre de la seule initiative du genre en Amérique du Nord.  « C’était la troisième fois que j’y prenais part en tant que délégué », mentionne M. Bouffard. « Lors de la simulation, les personnes déléguées doivent faire des discours directement sur ce qu’on appelle la liste d’oratrices et d’orateurs où chacun des pays est invité à se prononcer sur la position de son pays, ou en discours modéré portant sur un sujet en particulier toujours en lien avec le thème. Le but ultime reste l’adoption de résolutions qui seront envoyées aux bureaux des Nations Unies à New York. »

Originaire de Matane, Jérémi Bouffard a entrepris son baccalauréat en développement des sociétés et des territoires à l’automne 2021. Sa formation lui a été particulièrement bénéfique lors de la Simulation. « Le programme favorise et permet le développement d’une analyse critique qui m’a aidé tout au long de la Simulation à analyser les différents enjeux relatifs au thème de cette année. La rigueur du programme et la diversité des cours offerts facilite la prise de parole en public. »

En plus de débattre de différents enjeux, comme la restitution de biens acquis pendant la période coloniale, les participantes et les participants à la Simulation francophone des Nations Unies ont pu discuter informellement de leur formation universitaire. « Pour ma part, ce qui m’a intéressé dans mon domaine d’études, c’est le fait que la formation en développement des sociétés et territoires soit multidisciplinaire. Elle permet d’accroître nos horizons et notre vision en raison de la variété des cours offerts », explique M. Bouffard. « À la base, j’avais un intérêt à venir à l’UQAR en raison de son enseignement personnalisé. Comme je cherchais un programme en lien avec les sciences sociales et les enjeux politiques, je me suis inscrit au baccalauréat en développement des sociétés et des territoires. Et je ne regrette nullement mon choix, car c’est un programme tellement enrichissant et diversifié. » 

En plus de ses études, Jérémi Bouffard est impliqué dans son association étudiante qui se nomme le REEDS – pour Regroupement des étudiantes et étudiants en développement social. « Nous y organisons des sorties sur le terrain et d’autres activités en lien avec notre programme d’études, comme l’accueil d’étudiantes et d’étudiants collégiaux en sciences sociales. En dehors de l’Université, je siège aussi à différents conseils d’administration de la région, comme l’Association des chasseurs et pêcheurs de la région de Matane. »

Après ses études, l’étudiant au baccalauréat en développement des sociétés et des territoires souhaite mettre à contribution ses connaissances et son expérience au profit de sa communauté. « J’aimerais travailler dans une organisation ayant un impact social. Il est important pour moi de jouer un rôle significatif dans mon milieu. J’ai aussi un intérêt pour me présenter en politique. Je ne sais pas encore si ce sera sur la scène municipale, provinciale ou fédérale, mais ce serait pour moi une façon concrète de m’impliquer activement », conclut M. Bouffard.