Bachelière en communication – relations humaines de l’UQAR, Émilie Picarou s’est jointe comme chargée de projet au Centre de santé et de services sociaux de la Baie-des-Chaleurs (CSSSBC) en 2011. Un emploi des plus stimulants qui fait suite à un stage effectué dans cet établissement.

C’est plus précisément à l’Hôpital de Maria que Mme Picarou a eu l’occasion de réaliser son stage final. « Mon stage consistait à la réalisation d’une intervention psychosociologique par la mise en place de rencontres d’apprentissage coopératif en collaboration avec une infirmière-monitrice, deux groupes de préposés aux bénéficiaires et un comité de pilotage », explique la Gaspésienne d’adoption.

L’apprentissage coopératif, tel qu’expérimenté au CSSSBC, est un mode de formation interactif centré sur le partage des savoirs d’expérience des participants et animé par une infirmière-monitrice qui apporte les données probantes et s’assure de la qualité des connaissances échangées. « Mon mandat visant, entre autres, à accompagner l’infirmière monitrice à développer des compétences d’animation et une posture de formatrice plus apte à susciter le partage des connaissances et l’interactivité entre les participants. »

Le Centre de santé et de services sociaux de la Baie-des-Chaleurs travaille depuis près de 10 ans à développer une philosophie d’organisation apprenante. « C’est une culture d’apprentissage à même l’expérience de travail des employés, où les connaissances de chacun sont considérées et partagées pour développer les services », explique Émilie Picarou.

La pédagogie de type expérientiel, bien spécifique au baccalauréat en communication relations humaines, trouve toute son utilité et sa pertinence dans un tel milieu professionnel, observe Mme Picarou. « Ce bac m’a permis d’apprendre ma profession via de vraies expériences de communication en groupe, de dynamiques humaines et d’accompagnements. Maintenant, je m’applique à créer des conditions qui s’apparentent beaucoup à ce que j’ai connu pendant ma formation », affirme-t-elle. « Tout ceci, pour en arriver à débusquer et mettre en application d’autres manières de faire, plus innovantes, pour dépasser les problématiques organisationnelles », s’enthousiasme-t-elle.

La diplômée n’a que de bons mots pour le programme de psychosociologie à l’UQAR. « Je le recommande particulièrement pour sa pédagogie centrée sur la pratique et aussi très empreinte des besoins et des aspirations des étudiants, qui peuvent couvrir un éventail très large, dans le domaine de la communication et des relations humaines ».