Deanna Vezina et Samantha Van Geel sont originaires de London, en Ontario. Étudiantes à la maîtrise en éducation, elles ont choisi l’Université du Québec à Rimouski pour vivre une expérience leur permettant de s’imprégner de la langue française et de bonifier leurs connaissances en sciences de l’éducation.

Deanna Vezina a choisi de venir étudier à l’UQAR pour améliorer son français dans un premier temps, mais aussi pour accomplir un de ses objectifs, qui est d’obtenir un diplôme de maîtrise. Après des études à l’Université de Western Ontario, l’étudiante apprécie la taille de l’UQAR et l’accueil qu’elle a reçu tant de la part du personnel de l’Université que des professeurs de son département. « J’aime beaucoup être à UQAR. Le campus est à échelle humaine, donc mes cours sont intimistes et j’ai l'occasion de tisser des liens avec les autres étudiants et mes professeurs », précise Mme Vezina.

Samantha Van Geel a décidé pour sa part de venir à l’UQAR à la suite de sa participation en 2015, 2017 et 2018 au programme « Explore », organisé à Trois-Pistoles et à Rivière-du-Loup lors de ses études à l’Université Western Ontario. L’étudiante a particulièrement apprécié la région du Bas-Saint-Laurent et souhaité poursuivre ses études dans la région. « Vu que le français est ma langue seconde, je cherchais les occasions d’améliorer mes capacités langagières en français », mentionne Mme Van Geel.

Les deux étudiantes apprécient les différentes activités organisées à l’université, notamment au Baromètre. Elles affectionnent particulièrement les soirées d’improvisation et de jeux de société. Mme Van Geel souligne, par ailleurs, la qualité de vie à Rimouski. « J’ai toujours voulu vivre près de l’eau alors je profite le plus possible du fleuve Saint-Laurent. Je vais souvent au Parc du Bic et aux autres sentiers dans la région. J’adore être en plein air donc j’ai hâte de participer aux activités de l’hiver. »

Deanna Vezina et Samantha Van Geel ont choisi de réaliser des mémoires de maîtrise en éducation au profil recherche. Elles peuvent ainsi choisir leur sujet de recherche et c’est ce qui leur plait tout particulièrement. Mme Van Geel mentionne notamment du cours intitulé Pratiques en recherche en éducation avec le professeur Jean Bernatchez. « Ce cours m’a donné une introduction à la recherche en sciences de l’éducation et m’a soutenu dans le processus de choisir une direction de recherche et d’établir la problématique de mon mémoire. De plus, l’UQAR peut m’offrir un parcours personnalisé. De cette façon, j’ai la chance d’organiser mes études pour soutenir mes propres intérêts. », explique l’étudiante.

Deanna Vezina s’intéresse à l’adaptation scolaire et sociale des enfants et à leur santé mentale, et plus particulièrement, à la cooccurrence des symptômes dépressifs et des problèmes de comportement. « J’étudie l’effet de modération des dimensions de la relation élève-enseignant (proximité et conflit) sur le développement des symptômes dépressifs chez les enfants qui ont des problèmes de comportement. C’est sûr que c’est un phénomène complexe, mais ça m’intéresse beaucoup et j’apprends énormément ! », explique Mme Vezina, qui est dirigée par la professeure Martine Poirier.

Samantha Van Geel cherche à étudier les pratiques en didactique des enseignants du français langue seconde en Ontario. « Je m’intéresse à l’utilisation du Cadre européen commun de référence comme appui d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation du français langue seconde. Je suis actuellement embauchée par un conseil scolaire chez moi. J’aimerais ainsi interroger les enseignants du programme du français langue seconde pour découvrir les méthodes pédagogiques inhérentes au Cadre européen commun de référence. » Mme Van Geel travaille également comme assistante de recherche pour la professeure et sa directrice de recherche, Jessy Marin.

Les deux étudiantes expriment leur appréciation de la vie au Québec et dans la région du Bas-Saint-Laurent. Mme Vezina a tout de même le projet de retourner dans sa famille à London et désire enseigner au niveau élémentaire dans une école d’immersion française grâce à son diplôme de maîtrise, un grade qui est reconnu en Ontario par l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario. Mme Van Geel n’a pas encore de projet précis, la vie au Québec lui plait bien, le mode de vie lui correspond même si sa famille lui manque également.