Julie Larivière
Étudiante à la maîtrise en lettres à l'UQAR, campus de Rimouski
Dès mon arrivée à Rimouski en 2014, j’ai compris que je n’avais pas seulement choisi une université. J’avais choisi un milieu de vie! À l’UQAR, les rapports humains font partie intégrante de la vie universitaire. Je considère sincèrement que c’est ce qui distingue l’UQAR d’une autre université. J’ai créé rapidement des liens avec des collègues de classe, des étudiants d’autres programmes et plusieurs professeurs. Dès le début de mon baccalauréat, la professeure Katerine Gosselin a pris le temps de me connaître comme étudiante et comme personne afin de m’offrir un accompagnement personnalisé. Elle est aujourd’hui ma directrice à la Maîtrise en lettres, cheminement recherche, et c’est un plaisir de travailler avec elle sur un projet qui me tient à cœur! Je retrouve cette proximité humaine dans chacune de nos rencontres où je sens que ma recherche est le fruit d’une collaboration qui me permet de faire des progrès significatifs. Sans cet accompagnement personnalisé, je n’aurais jamais pensé à poursuivre mes études au 2ᵉ cycle. Je suis particulièrement fière d’être rendue où je suis aujourd’hui et c’est en grande partie grâce à cette proximité humaine que permet l’UQAR!
— Julie Larivière
Une autre façon d’enrichir ses études en lettres
Étudiante à la maîtrise en lettres, Julie Larivière a enrichi son parcours à l’UQAR avec plusieurs implications qui lui ont permis de marier la théorie et la pratique. Portrait d’une diplômée au baccalauréat en lettres qui a profité de ses études universitaires pour développer ses connaissances du milieu de l’édition et du journalisme.
Originaire de la Beauce, Julie Larivière a entrepris un baccalauréat en lettres et création littéraire à l’automne 2014. Son parcours universitaire est jalonné de diverses publications dans Caractère, une revue littéraire étudiante, dans laquelle elle s’est impliquée également d’un point de vue éditorial. « L’ensemble de ces implications dans Caractère m’a permis de mieux comprendre le processus éditorial derrière un texte ou un article. Même si c’est à petite échelle, on prend conscience de tout le travail qui est fait afin de livrer les meilleurs textes possibles », explique Mme Larivière.
L’étudiante à la maîtrise en lettre a par ailleurs travaillé comme journaliste étudiante à l’UQAR-Info et a participé au projet intitulé Portraits de l’UQAR. « Ces collaborations avec le Service des communications de l’UQAR ont été pour moi des expériences professionnelles enrichissantes. Elles m’ont permis de mettre en pratique des notions apprises en classe et de développer de nouvelles compétences complémentaires à mon programme, notamment en journalisme », précise Mme Larivière.
La publication en 2016 d’un article de recherche intitulé « Les filiations enfouies dans Les larmes de saint Laurent de Dominique Fortier » dans la Revue Laïus, lui a donné l’envie de poursuivre dans le domaine de la recherche. Une passion pour la recherche qui l’a menée à la maitrise en lettres, cheminement recherche.
Son sujet de recherche porte sur trois romans de l’auteure québécoise Dominique Fortier, où elle y étudie le décentrement du personnage contemporain. « L’hypothèse de mon mémoire est que le décentrement du personnage auquel on assiste chez Dominique Fortier entraîne une mise à l’avant plan des éléments naturels, qui prennent en quelque sorte la place des personnages comme acteurs ou agents de l’histoire. Ces changements redéfiniraient ainsi l’Histoire dans laquelle les romans s’insèrent, que ce soit celle de l’explorateur John Franklin, du mathématicien Edward Love ou de la guerre de Sécession ».
Dominique Fortier est une romancière que Mme Larivière a découverte lors d’un cours au baccalauréat avec la professeure Katerine Gosselin qui est actuellement sa directrice de maîtrise. « Je trouve ça intéressant de travailler sur une auteure contemporaine, parce que son œuvre est très actuelle et porte sur des thématiques et des questionnements qui nous touchent directement à titre de lecteur, d’individu, mais aussi, plus largement, comme société.»
En plus de ses publications, l’étudiante a été trésorière et représentante des cycles supérieurs à l’association modulaire de son programme, le Regroupement des étudiants en lettres (REEL) « J’ai pris conscience de toute l’importance que revêt l’implication et la représentation étudiante dans le milieu universitaire. »
L’étudiante participe depuis septembre 2018 à un projet de recherche portant sur les arts du roman du 18e siècle à nos jours en tant qu’auxiliaire de recherche avec sa directrice Katerine Gosselin. Un projet qui regroupe l’expertise de chercheurs et d’auxiliaires de recherche de l’Université du Québec à Rimouski et de l’Université de McGill (équipe Travaux sur les arts du roman). L’équipe rimouskoise de ce projet s’attarde plus précisément à l’étude du passage du roman moderne au roman contemporain qui s’effectue tout au long du XXe siècle. « Cette expérience est une opportunité exceptionnelle pour moi d’approfondir encore plus mes connaissances sur Dominique Fortier et sur la littérature en général, en plus de me permettre de travailler conjointement avec d’autres étudiants et d’acquérir de nouvelles compétences en méthode qui pourront me servir une fois mes études terminées. »
Envie d’en savoir plus sur nos programmes? Venez nous rencontrer lors des portes ouvertes : www.uqar.ca/visitez