L’Université du Québec à Rimouski a obtenu plus d’un million de dollars de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et du ministère de l’Enseignement supérieur (MES) pour l’acquisition d’équipement de pointe en biologie, en géographie et en océanographie. Ces projets d’infrastructures en environnement durable totalisent plus de 1,4 M$.
Les contributions de la FCI et du MES représentent 80 % du financement des projets auxquels sont associés des entreprises et des fournisseurs partenaires. « Ces financements reconnaissent l’expertise de l’UQAR dans des domaines importants pour le Québec et le Canada. Les projets qui seront réalisés avec les nouvelles infrastructures permettront non seulement de faire avancer les connaissances, mais aussi de former la relève scientifique », indique la vice-rectrice à la formation et à la recherche Dominique Marquis.
Un laboratoire axé sur les conséquences des changements environnementaux causés par les activités humaines sur la biodiversité sera créé. Des travaux sur les enjeux de la conservation et de la restauration seront aussi réalisés. Dirigée par la professeure en biologie Souhir Marsit, cette infrastructure de recherche permettra de mener des travaux en physiologie cellulaire, en biologie moléculaire et en génomique.
De nouveaux équipements de détection et de surveillance d’instabilité des parois rocheuses seront acquis pour bonifier le laboratoire de géomorphologie et de gestion des risques en montagne du professeur en géographie Francis Gauthier. Des suivis périodiques sur plusieurs sites dans l’est du Québec, en Colombie-Britannique et au Nunavut, permettront une gestion préventive de la chute de blocs rocheux et de mise en place de mesures d’atténuation adaptées.
En sciences de la mer, la professeure en géochimie marine Stephanie Kusch mettra sur pied un laboratoire sur la réaction du pergélisol aux changements climatiques et ses effets, tels que les émissions de gaz à effet de serre et la désoxygénation des océans. Ces processus affectent la biodiversité, l’économie, les infrastructures et les moyens de subsistance des communautés arctiques et côtières.
Ces infrastructures de recherche auront des retombées à l’échelle canadienne et mondiale. « Les différents travaux qui seront réalisés au cours des prochaines années apporteront de nouveaux éclairages pour mettre en œuvre des stratégies de prévention et de mitigation des risques. Il est essentiel de faire avancer les connaissances pour relever les défis posés par les changements globaux », indique le doyen de la recherche Pietro-Luciano Buono.
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