La 4e édition du Rendez-vous de la recherche en sciences de la gestion au campus de Lévis a permis de stimuler la réflexion sur des enjeux contemporains liés au monde du travail et à la gestion. L’événement a réuni une vingtaine de participantes et participants dans une ambiance conviviale propice aux échanges.
Le rendez-vous a mis en lumière deux présentations portant sur des sujets d’actualité : les transformations du marché du travail induites par l’intelligence artificielle (IA) et les rapports de pouvoir en milieu organisationnel.
L’intelligence artificielle et le marché du travail : enjeux et perspectives
Glenda Nelly Bakang, étudiante à la maîtrise en gestion des personnes en milieu de travail, a ouvert la série de présentations avec une conférence intitulée L’influence de l’intelligence artificielle sur le marché du travail : examen des enjeux liés à la perte d’emplois et aux nouvelles opportunités créées par l’IA. Sa communication s’appuie sur le concept de destruction créatrice développé par l’économiste Joseph Schumpeter pour analyser la double dynamique de perte et de création d’emplois liée à l’automatisation.
Son projet de recherche vise à mettre en lumière l’émergence de nouveaux profils de compétences et de qualifications nécessaires pour répondre aux transformations du marché. Elle a également exposé sa problématique de recherche, la démarche méthodologique retenue, ainsi que les retombées anticipées de son étude.
Explorer les dynamiques de pouvoir grâce à une pédagogie immersive
La deuxième présentation, offerte par la professeure Karine Rajoelisolo Debergue, portait sur le thème Comprendre les dynamiques de pouvoir dans les organisations : de la recherche à une pédagogie immersive. Appuyé sur une recherche de terrain mobilisant la phénoménologie et l’approche critique, son travail s’intéresse à la façon dont les rapports de pouvoir se manifestent, se maintiennent ou sont remis en question au sein des organisations.
L’une des retombées marquantes de cette recherche est le développement d’une approche pédagogique innovante, testée auprès d’étudiantes et étudiants en gestion. Cette méthode propose une exploration des dynamiques de pouvoir à partir des expériences vécues, en croisant analyse critique et mise en situation, afin de mieux outiller les futurs gestionnaires face aux asymétries organisationnelles.
Un espace d’échange stimulant pour la communauté étudiante et professorale
Une plage d’échanges informels a favorisé le dialogue entre les participantes et participants. Ce moment de partage a permis de créer des ponts entre la recherche, la pratique et l’enseignement en gestion.
Organisé par les professeures Janie Bérubé et Amal Marzouki, cet événement, devenu un rendez-vous attendu, témoigne de la vitalité de la recherche et de l’intérêt des membres de la communauté universitaire pour des thématiques qui façonnent l’avenir du monde du travail.
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