Lysane Gallant et Olivier Déraspe étudient au baccalauréat en géographie. L’hiver dernier, ces futurs géographes ont eu l’occasion de réaliser un trimestre d’études à l’Université de Bretagne occidentale, en France. Une expérience internationale marquante dans leur parcours universitaire.
C’est l’envie de voyager qui a poussé Mme Gallant à profiter du programme de mobilité étudiante de l’UQAR. « La Bretagne m’a toujours attirée pour sa culture et ses paysages côtiers », mentionne-t-elle. « Je voulais découvrir de nouvelles approches de la géographie et en apprendre davantage sur comment les enjeux environnementaux sont abordés et traités en France. Je souhaitais également créer des liens avec de nouvelles personnes, et ça a été le cas! »
Un avis que partage entièrement Olivier Déraspe. « Cela fait longtemps que je voulais faire un échange étudiant et visiter cette région de la France. Les paysages sont magnifiques et avec près de 2000 km de côtes, il y a de quoi faire rêver un géographe! En plus, on mange bien et les Bretons sont tellement gentils! Je suis vraiment reconnaissant d’avoir eu la chance de vivre cette belle expérience, avec ma copine Lysane en plus! »
Selon l’étudiant au baccalauréat en géographie, le fait de réaliser une partie de sa formation à l’étranger permet d’enrichir tant son parcours universitaire que personnel. « Ce trimestre m’a permis de sortir de ma zone de confort et d’approfondir ma formation. J’ai eu l’opportunité de découvrir de nouvelles approches de la géographie, notamment à travers les nombreuses sorties sur le terrain qui m’ont offert une meilleure compréhension des phénomènes géographiques propres à la Bretagne. »
Après leur trimestre d’études, Mme Gallant et M. Déraspe ont profité de leur séjour dans l’Hexagone pour voyager pendant plus d’un mois en Europe. Le couple a visité les Pays-Bas, la Belgique, la Suisse, l’Italie et la Grèce.
Étudier la géographie
Originaire de L’Étang-du-Nord, Lysane Gallant a grandi dans un milieu propice à s’intéresser à la géographie. « J’ai un intérêt particulier pour la gestion et la prévention des risques naturels, surtout en milieu côtier, ainsi que la résilience et l’adaptation des communautés. Ce qui m’a attirée à entreprendre une formation en géographie, c’est la polyvalence et l’interdisciplinarité du baccalauréat de l’UQAR. La formation combine à la fois la géomorphologie, la géomatique ainsi que la géographie humaine pour mieux comprendre les dynamiques des territoires », explique cette diplômée en sciences humaines qui a fait ses études collégiales au campus des Îles-de-la-Madeleine du Cégep de la Gaspésie et des Îles.

Natif de Port-Cartier, Olivier Déraspe a pour sa part réalisé une technique en architecture au Cégep de Lévis puis un certificat en développement durable à l’Université Laval avant de s’inscrire au baccalauréat en géographie à l’UQAR. « C’est un programme polyvalent et touche à tout qui se prête parfaitement à mon bagage scolaire atypique. Je suis particulièrement motivé par l’étude des risques naturels, la géomorphologie côtière, l’aménagement du territoire et la gestion des ressources maritimes. En gros, tout ce qui est en lien avec la mer! L’UQAR m’offre un excellent cadre pour étudier ces thématiques. »
En outre, le baccalauréat en géographie est une formation qui offre bon maillage entre la théorie et la pratique, souligne Lysane Gallant. « Les laboratoires et les sorties sur le terrain contribuent à nous outiller pour mieux comprendre et appliquer les notions vues en classe. Je qualifierais mes études en géographie de stimulantes, parce qu’elles me permettent d’explorer une grande variété de sujets et suscitent des réflexions approfondies sur différents enjeux environnementaux. »
Après son baccalauréat, l’étudiante envisage d’ailleurs de poursuivre son parcours à l’UQAR. « Je souhaiterais entreprendre une maîtrise en gestion des ressources maritimes. Ensuite, j’aimerais retourner travailler aux Îles-de-la-Madeleine. » Pour sa part, Olivier Déraspe compte également faire sa carrière aux Îles, où il a de la famille. « Pendant mon séjour à l’Université de Bretagne occidentale, j’ai fait des rencontres très enrichissantes, notamment avec des chercheurs français, ce qui a largement contribué à élargir mes horizons et enrichir ma vision de la discipline. J’envisage de poursuivre mes études au 2e cycle depuis cet échange justement! », conclut celui qui aspire à devenir un géographe spécialisé dans la gestion des milieux insulaires et côtiers.
Notons que ce séjour a été rendu possible grâce au programme de bourses pour la mobilité étudiante de l’UQAR et au programme Tremplin vers l’international financé par Expériences compétences mondiales, un projet pilote de mobilité étudiante du gouvernement du Canada.
Pour nous soumettre une nouvelle : communications@uqar.ca