Huit étudiantes et étudiants en génie ont pris part à une école d’été en intelligence artificielle organisée par l’Université du Québec à Rimouski en collaboration avec l’Université Ibn Khaldoun (UIK) de Tunis. Une première dans le domaine pour l’UQAR.
L’école d’été « AI Bootcamp : Innovation Challenge » a eu lieu du 9 au 20 juin à l’UIK. « Elle a été coorganisée avec des collègues tunisiens, notamment Ahmed Cherif, directeur général adjoint de l’UIK, avec l’intention d’offrir une formation sur l’intelligence artificielle et l’innovation qui combine théorie et pratique. L’implication des mentors et l’enthousiasme des participantes et participants ont créé une atmosphère incroyable d’échanges et d’apprentissage », mentionne le professeur en génie mécanique Raef Cherif.
Pendant onze jours, les participantes et participants à l’école d’été ont pu suivre des formations sur la science des données et l’utilisation de l’intelligence artificiel en ingénierie, participer à un hackathon et prendre part à des projets concrets en génie. Mentionnons que les participantes et participants à cette école d’été en intelligence artificielle ont bénéficié de la bourse pour la mobilité étudiante de l’UQAR.
« L’école d’été a été une expérience très enrichissante tant sur le plan scientifique que personnel. Elle m’a permis de renforcer mes compétences en IA appliquée à l’ingénierie, d’avancer concrètement sur ma publication et de bénéficier d’échanges stimulants avec des chercheurs et étudiants passionnés. J’ai particulièrement apprécié la dynamique collaborative et la qualité des ateliers. De plus, j’ai pu décrocher un stage en Tunisie grâce à cette école d’été. Un stage que je pourrai commencer en hiver prochain », indique Hamidou Moubarak, étudiant à la maîtrise en ingénierie.
« Cette expérience m’a motivée à poursuivre mes recherches dans le domaine de l’IA appliquée à l’industrie », souligne l’étudiante à la maîtrise en ingénierie Arwa Belhedi. « Cette immersion m’a permis de renforcer mes connaissances en intelligence artificielle tout en découvrant des approches innovantes, à la fois théoriques et pratiques. J’ai particulièrement apprécié les échanges avec les mentors et les autres étudiants, dans un cadre aussi stimulant qu’enrichissant. Ce séjour a clairement ajouté une dimension internationale et interdisciplinaire à mon parcours universitaire et m’a permis de développer de nouvelles compétences en travail d’équipe et en gestion de projet dans un environnement multiculturel. »

Selon Cédric Ouattara San, qui est également étudiant à la maîtrise en ingénierie, l’école d’été a été particulièrement pertinente pour bonifier ses connaissances en intelligence artificielle. « Les modules abordés m’ont beaucoup appris, parce que j’étais un bleu en tout ce qui concerne l’IA. On sait tous que le monde est orienté vers l’IA et tout bon ingénieur doit avoir des notions nécessaires pour les appliquer. Par ailleurs, ce que j’ai le plus aimé, c’est surtout la partie deep learning et le fait qu’on ait pu faire des activités malgré l’intensité des cours. »
Une deuxième édition de cette école d’été a été confirmée pour l’année prochaine, conclut le professeur Cherif. « Cette initiative ouvre la voie à de futures coopérations entre nos établissements, que ce soit à travers des projets de recherche conjoints, la mobilité étudiante ou des publications scientifiques communes. Par ailleurs, je travaille aussi avec des collègues de l’Université Mohammed VI Polytechnique, au Maroc, pour proposer une autre école d’été sur la même thématique, afin d’élargir notre réseau de collaboration. »
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