L’adoption d’un nouveau Plan stratégique de développement de la recherche a mené l’UQAR à revoir ses axes d’excellence. Une révision qui met de l’avant le dynamisme des équipes en recherche et en création œuvrant à l’Université.
L’avancement des connaissances est au cœur des activités de l’Université du Québec à Rimouski. Depuis 2011, l’UQAR a obtenu à quatre reprises le titre d’université de l’année en recherche au Canada parmi les établissements de sa catégorie selon Research Infosource Inc. Elle s’est également inscrite à onze reprises dans le top 3 du palmarès de cette même firme indépendante.
« La recherche fait partie de l’ADN de l’UQAR depuis sa création. L’environnement pédagogique favorise l’entrecroisement des disciplines et les collaborations scientifiques dans des projets de recherche interdisciplinaires et intersectoriels. C’est une des grandes forces de l’Université », observe le doyen de la recherche, Pietro-Luciano Buono.
Le nouveau Plan stratégique de développement de la recherche 2025-2030 présente une vision actualisée des thématiques de recherche reconnues et celles en émergence. « Il vise à rendre compte de l’évolution des différentes disciplines, de la vitalité des différentes unités de recherche et de la mobilisation des chercheuses et chercheurs de l’Université à étudier des questions fondamentales pour la société et à trouver des solutions aux défis contemporains. L’élaboration du plan découle d’une démarche de consultation de plusieurs mois auprès des professeures et professeurs et du personnel impliqué dans la recherche », indique M. Buono.
Quatre axes de recherche
Par le passé, l’UQAR comptait trois axes d’excellence, soit le développement régional, les sciences de la mer et la nordicité. Ces axes ont été mis à jour et un nouvel axe d’excellence a été ajouté. « Nos axes d’excellence viennent marquer l’identité et les caractéristiques propres aux chercheuses et chercheurs de l’UQAR. Ils témoignent des forces de l’Université et des domaines prioritaires pour le développement de la recherche », note M. Buono.
L’axe de la nordicité est le seul à conserver son nom. Comptant surtout des spécialistes en biologie, en chimie, en géographie et en océanographie, cet axe s’articule autour de l’étude des milieux nordiques, des changements environnementaux et des stratégies d’adaptation.
Si l’axe de la nordicité ne change pas d’appellation, la mention de « zones côtières » a été ajouté à celui des sciences de la mer. L’Institut des sciences de la mer de l’UQAR demeure la locomotive de cet axe qui compte également plusieurs spécialistes en biologie, en chimie et en géographie. Le nom sciences de la mer et des zones côtières vient en outre intégrer les chercheuses et chercheurs en génie côtier.
Le développement régional est englobé dans le nouvel axe de la ruralité et de la maritimité. Ces deux notions englobent les équipes de recherche en développement régional, en histoire, en création littéraire, en géographie, en travail social, en sciences infirmières, en sciences de l’éducation et en sciences de la gestion qui consacrent leurs travaux aux populations établies en milieu rural ou sur les rives du fleuve et du golfe du Saint-Laurent.
Le quatrième axe d’excellence porte sur la prévention et l’inclusion en pratiques sociales et en santé. « Ce nouvel axe fait écho à la masse critique de professeures et professeurs en sciences de la santé, en sciences de l’éducation, en travail social et en sciences de la gestion qui s’intéressent, entre autres, aux questions liées aux effets des crises provoquées par les aléas climatiques sur les populations, aux besoins de soins de santé des populations éloignées des grands centres, aux personnes vivant dans la pauvreté, aux personnes vieillissantes et aux Autochtones. La recherche sur les risques psychosociaux au travail fait aussi partie de ce nouvel axe », explique M. Buono.
Le Plan stratégique de la recherche identifie, enfin, des domaines de recherche prioritaires pour l’UQAR. Il s’agit de l’intelligence et la transformation numérique appliquées, des savoirs et des compétences professionnelles, et des fondements et de la conception de technologies et de matériaux. « Ces trois domaines comptent plusieurs chercheuses et chercheurs en éthique, en informatique, en sciences de la gestion, en sciences de l’éducation, en sciences de la santé, en génie et en chimie. Ce sont des secteurs de recherche d’avenir et propices aux projets interdisciplinaires et intersectoriels ainsi qu’aux partenariats avec des organisations publiques », conclut Pietro-Luciano Buono. On peut consulter le nouveau plan stratégique dans la section recherche sur le site de l’UQAR.
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