Originaire de St-Gervais, dans Bellechasse, Audrey Lapointe est étudiante à la maîtrise en éducation à l’UQAR. Depuis plusieurs années, elle combine ses études universitaires avec l’enseignement au primaire. Diplômée au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire, elle est rapidement retournée aux études afin d’approfondir des questions qui ont émergé grâce à son expérience professionnelle. « J’adore trouver de nouvelles données et pousser plus loin mes réflexions », confie-t-elle, convaincue que le milieu de l’éducation pose de nombreux défis à documenter.
Sous la supervision des professeures Julie Mélançon et Jessy Marin, Audrey Lapointe consacre son projet de maîtrise aux représentations que les élèves de 6e année se font du concept de grammaire. Elle souhaitait avant tout offrir la parole aux jeunes : « J’aime donner la parole aux élèves afin de comprendre réellement ce qu’ils pensent d’une situation », explique-t-elle. Pour elle, leur perspective reste trop rarement entendue, même s’ils sont au centre des pratiques pédagogiques.
Les résultats de sa recherche témoignent de la richesse et de la diversité du regard des enfants sur la grammaire. Plusieurs associent ce concept à l’écriture et à la langue française, tandis que d’autres évoquent spontanément les règles et les fautes. Selon ses constats, la grammaire est comprise au niveau de la phrase, mais celle liée au texte est beaucoup moins nommée. Pour Audrey Lapointe, cela ouvre la voie à une réflexion sur la manière d’enseigner la grammaire et d’approcher les nuances entre les différents niveaux linguistiques.
Audrey Lapointe croit que son projet peut contribuer à prioriser la voix des enfants au sein de la recherche en éducation. « Souvent, ce sont eux qui ont LA réponse que l’on cherche », soutient-elle. Sa démarche s’inscrit d’ailleurs dans une logique où l’expérience professionnelle nourrit la recherche. Son rôle d’enseignante au primaire au Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud lui permet d’observer au quotidien les défis du milieu.
Elle décrit son expérience à l’UQAR comme « unique ». Un endroit où elle se sent soutenue et entourée. En parallèle de ses études et de son travail, elle s’implique également au comité scientifique de la revue InspirAction, où elle évalue bénévolement des articles soumis pour publication.
Alors qu’elle terminera bientôt sa maîtrise, Audrey Lapointe laisse la porte grande ouverte aux possibilités professionnelles. Elle envisage notamment de poursuivre au doctorat. Elle accueille aussi avec bonheur un autre grand projet, l’arrivée prochaine de son deuxième enfant, preuve qu’elle peut équilibrer études, carrière et vie familiale avec l’aide de l’UQAR.
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