L’Université du Québec à Rimouski s’est particulièrement démarquée lors du 9^e Congrès international du Secrétariat international des infirmières et infirmiers de l’espace francophone (SIDIIEF) présenté récemment à Lausanne, en Suisse. En tout, 20 professeures et professeurs en sciences infirmières et en psychologie étaient sur place pour donner des conférences sur leurs travaux en sciences de la santé.

Ce colloque international s’est déroulé du 2 au 5 juin sous le thème « L’innovation infirmière [:] moteur des transformations en santé ». Pas moins de 1500 personnes venant de 30 pays étaient présentes pour cet événement. « Il s’agit d’un congrès qui a lieu aux trois ans un peu partout dans la francophonie. C’est un rendez-vous incontournable pour échanger et pour découvrir les dernières avancées dans notre domaine », indique le professeur et directeur du module des sciences infirmières Simon Ouellet.

Les représentantes et représentants de l’UQAR ont présenté plus d’une quinzaine de conférences sur leurs travaux respectifs. Parmi les sujets abordés, mentionnons les pratiques inclusives pour réduire la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH, la formation d’infirmiers et infirmières praticiennes spécialisées en partenariat avec une clinique médicale, l’évaluation du risque suicidaire chez les personnes de moins de 12 ans, les outils numériques en soins de plaies et de cicatrisation ainsi que des stratégies de soutien aux personnes inscrites au baccalauréat en sciences infirmières offert en téléenseignement.

Toujours en lien avec le thème de l’innovation, les équipes qui ont développé l’unité virtuelle de soins et l’outil numérique BEST (Bien-être et Santé au Travail) visant à réduire les risques psychosociaux du travail ont aussi retenu l’attention des congressistes. En outre, la professeure Nathalie Maltais a animé une table ronde sur le rôle des infirmières et des infirmiers dans l’accès aux soins de qualité en santé mentale.

La 10^e édition du congrès du SIDIIEF aura lieu en 2028 à Québec. « Ce sera une bonne occasion pour les chercheuses et chercheurs de l’UQAR de venir présenter leurs travaux. Le timing sera particulièrement bien choisi considérant que le doctorat en sciences infirmières du réseau de l’Université du Québec démarrera l’automne prochain. De tels rencontres internationales offrent de belles occasions pour agrandir son réseau et développer des partenariats de recherche », conclut le professeur Ouellet.