Située à proximité du campus de Rimouski, la Maison Mère des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire va ouvrir un nouveau chapitre de son histoire avec sa requalification. Des nombreux projets de partenariats en formation et en recherche pourront être réalisés avec des équipes de l’UQAR et les personnes qui occuperont ce lieu riche en histoire et en patrimoine.
La Maison Mère va devenir un pôle d’innovation social, culturelle et patrimoniale géré par l’organisme Serviloge. Plusieurs partenaires complémentaires, dont l’UQAR, apporteront leurs expertises pour mettre en valeur cet édifice qui occupe une place à part à Rimouski. « Ces partenariats visent la conservation, la mise en valeur et la réactivation des lieux patrimoniaux de la Maison mère ayant un fort potentiel culturel. De plus, nous souhaitons placer la bienveillance communautaire au cœur du projet, dans la continuité de l’héritage des Sœurs du Saint-Rosaire » souligne le président de Serviloge, Mario Canuel.
Selon la vice-rectrice à la formation et à la recherche, Dominique Marquis, la Maison Mère sera un lieu propice pour la réalisation de projets impliquant des équipes de l’UQAR. « Les occasions de collaborer seront multiples et diversifiées, la mission de Serviloge étant en adéquation avec plusieurs de nos programmes de formation notamment en histoire, en travail social, en sciences de la santé, en psychosociologie, en développement régional et en création littéraire et artistique. La Maison Mère des Sœurs du Saint-Rosaire pourra ainsi devenir un vrai laboratoire pour des projets de recherche et de formation ancrés dans la communauté rimouskoise et auxquels l’UQAR sera très fière de participer. »
L’éducation a été au cœur de la mission des Sœurs du Saint-Rosaire. Décédée en février dernier, Sœur Hermance Gagnon a d’ailleurs été la première directrice du Département des sciences de l’éducation de l’UQAR. De 1969 jusqu’à sa retraite en 1993, elle a contribué au développement de l’offre de formation universitaire en éducation en plus de former plusieurs générations d’enseignantes et d’enseignants.
En 2022, la professeure en histoire Karine Hébert a dirigé une équipe qui a récolté les témoignages de 13 sœurs du Saint-Rosaire. Des capsules sur les différents volets de la vie de ces religieuses ont été présentées dans le cadre de l’exposition temporaire qui a souligné le 150e anniversaire de fondation de la congrégation. Cet important exercice de mémoire a été effectué en collaboration avec BAnQ et s’inscrit dans un projet d’enquête orale mené par la professeure Hébert.
La nouvelle vocation de la Maison Mère des Sœurs du Saint-Rosaire sera une occasion unique de conjuguer histoire, savoir et patrimoine, conclut Mme Marquis. « La requalification de la maison mère implique ainsi un devoir de mémoire auquel l’UQAR participe et participera en étant un partenaire de premier plan. Le rôle de ces femmes dans la société rimouskoise et bas-laurentienne et dans tout l’Est du Québec a été important et l’UQAR sera présente non seulement pour nourrir cette mémoire, mais aussi pour participer à la poursuite de cette œuvre. »
Rappelons que ce projet est né de la volonté de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire de se départir de leur maison-mère au bénéfice de la communauté. En plus de préserver l’édifice et le maintien des 157 religieuses de la congrégation, le projet comporte l’ajout de 91 logement sociaux et abordables pour les personnes âgées et la construction d’une installation de 80 places en pédagogie par la nature.
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