Axes d’excellence
Riche de la grande diversité de son expertise de calibre international, l’UQAR se distingue par une correspondance étroite entre ses orientations de recherche et les caractéristiques du territoire où elle est implantée.
Les axes d’excellence en recherche – sciences de la mer et des zones côtières, nordicité, ruralité et maritimité et prévention et inclusion en pratiques sociales et en santé – reflètent cet ancrage, source d’une activité scientifique qui participe à l’essor d’une région.
Certains domaines de recherche se démarquent par un dynamisme et une trajectoire de croissance notable. C’est pourquoi ces domaines sont aussi mis de l’avant grâce à une nouvelle catégorie, soit les « Domaines de recherche prioritaires ».

Année après année, l’UQAR se démarque parmi les meilleures universités canadiennes en recherche. Première de sa catégorie quatre fois entre 2011 et 2022, l’UQAR se classe au deuxième rang pour l’année 2024 au palmarès de la firme Research Infosource.
Nos recherches mobilisent de très nombreux partenaires internationaux, nationaux, provinciaux et locaux, en plus d’impliquer des étudiantes et étudiants qui deviendront des spécialistes dans plusieurs domaines clés pour le développement de la société.

Sciences de la mer et des zones côtières
Dès la naissance de l’Université du Québec à Rimouski, la compréhension de l’environnement maritime s’est imposée comme un créneau d’études et de recherche incontournable.
Les sciences de la mer demeurent un axe d’excellence en recherche distinctif qui fait rayonner l’UQAR autant au Québec qu’au Canada et à l’international. L’Institut des sciences de la mer (ISMER) est la locomotive de cet axe d’excellence à laquelle s’ajoutent plusieurs professeures et professeurs de biologie, de chimie, de géographie, ainsi que de génie, lesquels sont des références dans leur domaine, autant pour les aspects de recherche fondamentale et appliquée que des technologies marines.
La mention des zones côtières est ajoutée à l’axe des sciences de la mer pour mettre en évidence les réalisations remarquables et l’expertise variée qui s’est imposée ces dernières années à l’UQAR dans ce champ de recherche, incluant le génie côtier.
Le champ d’études des sciences de la mer constitue historiquement un pôle fondamental de la recherche à l’UQAR. L’Institut des sciences de la mer de l’UQAR (ISMER-UQAR) et les unités de recherche associées contribuent à des réalisations de très grande importance dans ce domaine.
- Groupe interinstitutionnel de recherches océanographiques Québec-Océan
- Marine Environmental Observation, Prediction and Response Network (MEOPAR)
- Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM)
- Centre interdisciplinaire de développement en cartographie des océans (CIDCO)
- Centre de recherche en biotechnologie marine (CRBM)
- Innovation maritime
- Centre d’innovation en pêche et aquaculture du Québec (MERINOV)
- Observatoire global du Saint-Laurent (OGSL)
- Consortium sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques (OURANOS)
L’UQAR est dotée d’infrastructures de pointe de grande qualité qui offrent aux chercheuses et chercheurs un potentiel de recherche unique. Plus de 50 M$ ont été investis en infrastructures (incluant les équipements) soutenant le secteur des sciences de la mer dans la région de Rimouski et plus particulièrement à l’ISMER-UQAR au cours des dix dernières années.
L’ISMER-UQAR possède plusieurs infrastructures de recherche lui permettant de se positionner comme chef de file dans le vaste domaine des sciences de la mer. En plus d’un parc d’instruments océanographiques hautement performants et de laboratoires dotés d’équipements de pointe, les chercheuses et chercheurs disposent de deux infrastructures majeures : un navire de recherche océanographique et une station aquicole.
- Navire de recherche océanographique Coriolis II
L’UQAR dispose d’un navire de recherche océanographique ultramoderne de 50 mètres équipé des dernières innovations technologiques. Véritable laboratoire flottant, le Coriolis II dispose d’espaces dédiés exclusivement aux travaux de recherche. Ses laboratoires permettent de former des équipes de recherche multidisciplinaires pouvant accueillir 14 scientifiques, en plus de l’équipage régulier du navire. Il répond aux plus hautes normes de certification maritime et peut naviguer partout dans le monde. Il a notamment permis la réalisation des missions MARES et MARGES dans le golfe San Jorge pour l’Argentine.
- Station aquicole
La station aquicole de l’ISMER-UQAR est un laboratoire satellite de type station marine qui est pourvu d’un système performant de pompage de l’eau de mer permettant d’y réaliser à l’année longue divers travaux de recherche de pointe en aquaculture, en biologie marine et en écotoxicologie. La station aquicole est également équipée de mésocosmes permettant l’étude des écosystèmes. Ces morceaux d’écosystèmes non modifiés prélevés en milieu naturel et ramenés en laboratoire sont maintenus en milieu contrôlé (température, salinité, matière organique, etc.) pour la réalisation d’études diverses (simulation d’hypoxie, ajout de contaminants, augmentation de la température, changement de la quantité de matière organique, etc.).
- Centre d’appui à l’innovation par la recherche
L’UQAR s’est dotée d’un pavillon comprenant des espaces de laboratoire de recherche en chimie, en biologie et en océanographie. Le Centre d’appui à l’innovation par la recherche (CAIR) a pour mission d’appuyer l’innovation des entreprises et des organisations, en particulier les PME, en favorisant et en facilitant l’accès aux expertises et aux équipements de pointe de l’UQAR.
- Flotte opérationnelle de recherche en sciences côtières et environnementales (FORSCE)
Programmes de cycles supérieurs en recherche
Ses activités dans le secteur maritime ont amené l’UQAR à agir comme partenaire fondateur de la Technopole maritime du Québec qui renforce le tissu économique maritime du Québec. Ce leadership fait indéniablement de l’UQAR une force motrice majeure pour le positionnement du Québec et du Canada comme pôles internationaux en sciences de la mer.
L’UQAR a ainsi contribué à l’émergence de nombreuses organisations aujourd’hui incontournables dans l’environnement québécois et canadien du développement maritime durable.


Nordicité
L’UQAR se consacre à l’étude du Grand Nord et des basses latitudes froides, désignée sous le nom de nordicité.
La programmation de recherche sur la nordicité s’articule autour de l’étude intersectorielle des interactions entre la société et les géoécosystèmes présents dans les environnements nordiques. Cet axe d’excellence en recherche, porté principalement par les professeures et professeurs du Département de biologie, chimie et géographie, continue de distinguer l’UQAR dans le secteur des études nordiques par la qualité de la recherche produite par ses chercheuses et chercheurs, ainsi que comme chef de file par ses initiatives de développement structurantes. Les réalisations de recherche en nordicité ont des retombées notables sur le plan social ainsi que pour les politiques publiques.
L’importance portée au transfert de connaissances et des résultats scientifiques permet le soutien et les moyens de mise en oeuvre pour adapter les sociétés situées en milieu nordique aux changements environnementaux en cours.
Le succès de la recherche en nordicité à l’UQAR est soutenu par plusieurs unités de recherche qui en font un acteur de premier plan. Cet axe d’excellence regroupe une communauté de chercheuses et chercheurs de l’UQAR et d’autres établissements associés en provenance de différents horizons disciplinaires.
- Centre d’études de la forêt
- Centre d’études nordiques (CEN)
- ArcticNet, réseau de centres d’excellence du Canada
- Université de l’Arctique (UArctic)
L’UQAR est dotée d’infrastructures de pointe de grande qualité qui offrent aux chercheuses et chercheurs un potentiel de recherche unique.
- Station d’études montagnarde et alpine UQAR-Sépaq
La Station d’études montagnardes (SEM) de l’UQAR a été lancée en 2021. Ce laboratoire de recherche aménagé au parc national de la Gaspésie ouvre la voie au développement d’une culture de la vulgarisation scientifique dans les parcs du Québec. L’UQAR dispose également de stations climatiques automatisées pouvant être déplacées en tout point du territoire et permettent d’évaluer l’impact à long terme des changements climatiques et des perturbations forestières (aménagements sylvicoles, chablis, etc.) sur le régime hydrique et sur le cycle des éléments nutritifs, l’érosion côtière, etc. - Laboratoire d’études des littoraux nordiques et arctiques (LNAR)
- Animalerie pour oiseaux et volière
- Simulateurs environnementaux
Uniques au Canada, les chambres climatiques en milieux froids permettent d’étudier, en conditions contrôlées ou seminaturelles, plusieurs mécanismes permettant aux oiseaux de s’ajuster aux contraintes énergétiques associées à l’environnement (ex. : régulation hormonale de la production de chaleur, changements morphologiques et comportementaux, nutrition). Ces infrastructures permettent également d’étudier la capacité des oiseaux à s’acclimater aux perturbations climatiques résultant du réchauffement global.
Dans le domaine maritime, les mésocosmes sont des « morceaux » d’écosystèmes non modifiés prélevés en milieu naturel et ramenés en laboratoire qui sont maintenus en milieu contrôlé (température, salinité, matière organique, etc.) pour la réalisation d’études diverses (simulation d’hypoxie, ajout de contaminants, augmentation de la température, changement de la quantité de matière organique, etc.). - Navire de recherche océanographique Coriolis II
L’UQAR dispose d’un navire de recherche océanographique ultramoderne de 50 mètres équipé des dernières innovations technologiques. Véritable laboratoire flottant, le Coriolis II dispose d’espaces dédiés exclusivement aux travaux de recherche. Ses laboratoires permettent de former des équipes de recherche multidisciplinaires pouvant accueillir 14 scientifiques, en plus de l’équipage régulier du navire. Il répond aux plus hautes normes de certification maritime et peut naviguer partout dans le monde. Il a notamment permis la réalisation des missions MARES et MARGES dans le golfe San Jorge pour l’Argentine.
Programmes de cycles supérieurs en recherche
L’UQAR compte sur de nombreux partenaires pour faire avancer la recherche en nordicité.


Ruralité et maritimité
L’UQAR cherche à mieux saisir les enjeux et les problèmes auxquels les régions font face en raison des mutations économiques et sociétales contemporaines.
L’axe de recherche sur le développement régional a permis de propulser et d’élargir la portée des approches et des perspectives de recherche sur les milieux régionaux non métropolitains, notamment ruraux et maritimes. Les populations des milieux ruraux et maritimes partagent la caractéristique que leurs dynamiques sociale, culturelle, économique, sanitaire et environnementale sont fortement façonnées par le territoire et ses particularités géographiques. La mise en évidence de la notion de maritimité, en complémentarité à la ruralité et non pas en opposition, permet de mieux cibler les aspects inhérents aux populations établies sur les rives du fleuve ou du golfe du Saint-Laurent et plus généralement, toutes celles pour lesquelles la présence de la mer est un facteur incontournable et identitaire crucial.
En plus du développement régional, la recherche avec les milieux ruraux et maritimes se réalise à travers les prismes du patrimoine et de l’histoire, de la culture et de la création, par l’angle des inégalités sociales, des facteurs de bien-être ainsi que de l’éducation. Cet axe d’excellence en recherche est porté principalement par des professeures et professeurs en développement régional et en géographie, en histoire et en création littéraire, en travail social, en santé, en éducation ainsi qu’en gestion.
Le succès de la recherche en ruralité et maritimité à l’UQAR est soutenu par plusieurs unités de recherche qui en font un acteur de premier plan. Cet axe d’excellence regroupe une communauté de chercheuses et chercheurs de l’UQAR et d’autres établissements associés en provenance de différents horizons disciplinaires.
- Chaire de recherche du Canada en histoire littéraire et patrimoine imprimé
- Chaire interdisciplinaire sur la santé et les services sociaux pour les populations rurales (CIRUSSS)
- Chaire en éducation à l’environnement et au développement durable UQAR – Desjardins
- Chaire de recherche du Canada en transitions territoriales et socio-environnementales
- Centre de recherche sur le développement territorial (CRDT)
- Réseau Québec maritime (RQM)
- CARES : Réseau communautés rurales et éloignées en santé
- Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM)
- Consortium InterS4
L’UQAR est dotée d’infrastructures de pointe de grande qualité qui offrent aux chercheuses et chercheurs un potentiel de recherche unique dans l’axe d’excellence ruralité et maritimité.
- Centre Joseph-Charles Taché
- Laboratoire d’archéologie et de patrimoine
- Observatoire des trajectoires territoriales et régionales (OTTER) À travers une compréhension fine des enjeux de la Gaspésie et des Îles-de-la Madeleine, du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches, l’Observatoire des trajectoires territoriales et régionales (OTTER) répond à un besoin d’expertise en aménagement et développement durable des régions. Par la collecte de données, la production, la vulgarisation et la diffusion de connaissances, l’Observatoire éclaire les personnes professionnelles, citoyennes et élues vers une meilleure compréhension et une gestion efficace du territoire.
- Plateforme Nouvelle-France numérique
Programmes de cycles supérieurs en recherche

Prévention et inclusion en pratiques sociales et en santé
La recherche sur la prévention des risques pouvant affecter le bien-être humain s’est récemment consolidée à l’UQAR autour de thématiques telles que les crises provoquées par des aléas climatiques exacerbés, les besoins d’adaptation en milieux scolaires ou de travail, les maladies infectieuses ainsi que l’éloignement des centres de soins et de services.
Or, les risques sont souvent amplifiés pour certains groupes et populations vulnérabilisés tels que les personnes en situation de handicap, les personnes vivant dans la pauvreté, les personnes autochtones, les personnes vieillissantes, les jeunes en difficulté, les personnes faisant partie d’un groupe sous-représenté, etc.
Pour une masse critique de professeures et professeurs de l’UQAR, notamment en sciences de la santé, en éducation, en travail social, et en sciences de la gestion, la prévention et l’inclusion vont de pair et déterminent leurs champs d’intérêt de recherche portant cet axe. Ces professeures et professeurs développent des savoirs par des méthodologies innovantes (laboratoires vivants, recherche participative, recherche-action, recherche-intervention, etc.)
Le succès de la recherche en prévention et inclusion en pratiques sociales et en santé à l’UQAR est soutenu par plusieurs unités de recherche qui en font un acteur de premier plan. Cet axe d’excellence regroupe une communauté de chercheuses et chercheurs de l’UQAR et d’autres établissements associés en provenance de différents horizons disciplinaires.
- Chaire de recherche du Canada sur les risques psychosociaux au travail
- Chaire interdisciplinaire sur la santé et les services sociaux pour les populations rurales (CIRUSSS)
- Chercheur boursier Junior 1 du Fonds de recherche du Québec – Santé sur le partenariat et les approches innovantes de transfert et d’échange de connaissances en contexte autochtone
- CARES : Réseau Communautés rurales et éloignées en santé
L’UQAR est dotée d’infrastructures de pointe de grande qualité qui offrent aux chercheuses et chercheurs un potentiel de recherche unique.
- Unité virtuelle de soins (UVS)
Programmes de cycles supérieurs en recherche

Domaines de recherche prioritaires
Au-delà des axes d’excellence présentés, certains domaines de recherche se démarquent par un dynamisme renouvelé et une trajectoire de croissance notable.
La numérisation d’un large pan des activités dans nos sociétés, que ce soient les interactions sociales, le commerce, l’éducation, l’information, la culture et bien d’autres, force la nécessité de comprendre autant les aspects techniques que sociaux et éthiques provoqués par les technologies numériques. Les professeures et professeurs de l’UQAR travaillant dans ce domaine de recherche sont animés par une volonté de trouver des solutions et des façons de faire pour canaliser de manière positive l’utilisation de ces technologies émergentes. Ainsi, la transformation numérique doit devenir un vecteur de justice sociale permettant aux citoyennes et citoyens de mieux s’instruire, prévoir, communiquer afin de devenir des actrices et acteurs d’une société plus résiliente. Ce domaine est principalement exploré par les professeures et professeurs en informatique et en génie, en sciences de la gestion, en sciences de l’éducation, en sciences de la santé ainsi qu’en éthique.
Unités de recherche
- Groupe de recherche en éthique (ETHOS)
- Unité mixte de recherche INRS-UQAR : numérique et territoires
L’une des missions de l’UQAR est d’offrir des programmes de formation menant à des professions essentielles pour les régions qu’elle dessert et au-delà : personnel enseignant, travailleuses et travailleurs sociaux, infirmières cliniciennes et infirmières praticiennes et spécialisées, administratrices et administrateurs, gestionnaires de ressources humaines, comptables, etc. Les professeures et professeurs investis dans la formation de la relève dans ces domaines poursuivent des recherches leur donnant la possibilité d’approfondir leurs connaissances et leur expertise, les gardant ainsi à la fine pointe de l’évolution de leurs champs d’exercice et de compétences, et leur permettant de demeurer des références pour leurs pairs et des mentors pour la relève.
Unités de recherche
- ÉDUQAR – Équipe de recherche en sciences de l’éducation
- Collectif de recherche sur la santé en région (CoRSeR)
Réseaux et regroupements de recherche – UQAR partenaire
Chaires de recherche
La recherche fondamentale en sciences naturelles et en génie est essentielle non seulement pour accroître les connaissances, mais aussi comme socle pour permettre à de nouvelles applications de s’imposer, par exemple, dans la conception de technologies avancées, dans l’optimisation de procédés de fabrication ou bien dans la valorisation de matériaux. La recherche permettant de mieux comprendre l’impact des activités humaines sur l’environnement et de trouver des solutions pour en mitiger les conséquences, forme un des axes forts des travaux des professeures et professeurs de l’UQAR poursuivant leurs recherches dans ce domaine. Le souci d’avoir des retombées régionales pour les organismes et les entreprises des régions desservies par l’UQAR est aussi au coeur de l’approche poursuivie. Ces professeures et professeurs viennent principalement des domaines du génie et de la chimie.
Unités de recherche