« Habiter autrement »

27 et 28 avril 2023

Université du Québec à Rimouski, campus de Rimouski

Dans le contexte de la crise de l’habitation et de « l’occupation » du territoire, la société semble tiraillée entre des modes divers d’habitation, qui remettent en question les rapports conventionnels à nos territoires. En première ligne de cette transformation, les actrices et acteurs sociaux et communautaires sont interrogés dans leurs modalités d’habiter l’espace mais aussi, plus largement, leur capacité à produire des ressources collectives pour ce faire.

Des personnes du monde de la recherche, de l’action communautaire, du monde municipal et politique ont été invitées à réfléchir ensemble pour d’une part, saisir les tensions engendrées par les transformations et permanences dans les modèles d’habiter et occuper le territoire, et d’autre part, identifier des pistes de solution rassembleuses et réalistes. Tout en réservant un espace de discussion sur l’habitation telle qu’elle a été créée et pensée avec la modernité, le colloque visait à ouvrir la voie à des domaines moins discutés aujourd’hui, sous deux angles complémentaires.

  • L’habiter alternatif dans la transition socioécologique : Cet axe s’intéresse aux formes, significations et acteurs de l’habiter alternatif. À distance des modèles d’habitation classiques tels que la maison unifamiliale ou le condo, l’habitat dit « alternatif » fait référence à des lieux d’expérimentation et d’innovation. À la limite entre le légal et l’illégal et toujours placés dans les marges, les adeptes de ce mode d’habiter réclament de plus en plus leur droit au territoire. Ce mode d’habiter est-il le résultat d’un changement profond ou, au contraire, le reflet d’une mode? Quelle est la contribution des projets d’habitat alternatif à la transition socioécologique et aux dynamiques des régions et territoires, aujourd’hui?
  • Habiter l’alternative : nouvelles pratiques communautaires : Au-delà des actions mises en place par le haut pour fournir des biens et des services collectifs indispensables à des communautés intégrées, le territoire est traversé par des initiatives par le bas, portées par les communautés. Qu’ils soient engagés en faveur du changement social ou porteurs de pratiques critiques du développement spatial usuel, les groupes communautaires ont connu ces dernières années d’importants changements (modes de financement, d'organisation et de négociation). Quels sont les effets de ces changements sur l’insertion des groupes communautaires dans les territoires?

Le colloque était organisé par le GRIDEQ avec le soutien du CRDT-UQAR et du Programme d’études de 3e cycle en développement régional UQAR-UQAC (Fonds de développement académique du réseau de l’Université du Québec - FODAR).

Programme détaillé

Comité scientifique :

Programme détaillé

Avec la participation de :

Pour plus d’information :
Abigaïl Rezelman, auxiliaire de recherche, GRIDEQ
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