Les Éditions de L’Estuaire lancent ce vendredi, dans le cadre du Salon du livre de Rimouski, Fragments d’histoire maritime. Régimes d’exploitation et parcours d’exception dans les régions de l’Est du Québec. Un recueil des textes les plus marquants de l’historien Mario Mimeault écrits sur six décennies.
Les professeurs en histoire Maxime Gohier et Jean-René Thuot, ainsi que leur collègue Guillaume Marsan, archiviste-coordonnateur à BAnQ-Rimouski, ont édité cet ouvrage qui permet d’apprécier l’étendue des travaux d’un des plus grands spécialistes de l’histoire maritime du Québec. « C’est un recueil qui intéressera à la fois le public chercheur et le grand public : un éventail varié de sujets maritimes y sont abordés, avec une galerie de personnages truculents – le tout sans sacrifier l’appareil critique habituel d’un ouvrage scientifique. L’ensemble est livré dans la langue accessible et colorée propre à Mario », indique le professeur Thuot.
La sélection des textes a été effectuée par Mario Mimeault. « Sur les onze textes qu’il a retenus, dix avaient déjà fait l’objet d’une publication dans une revue savante ou de vulgarisation – et le onzième est complètement inédit. Nous avons tout de même fait subir un processus éditorial serré à l’ensemble des textes, qui ont été en bonne partie revampés, retravaillés sur le plan de la forme, amendés à la fois sur le plan du contenu et de l’historiographie », explique le professeur Gohier.
L’élaboration de Fragments d’histoire maritime, un livre de 320 pages, a nécessité deux années de travail collaboratif entre l’auteur et les éditeurs. Il sera possible de découvrir cet ouvrage publié dans la collection « Histoire maritime » des Éditions de L’Estuaire ce vendredi 7 novembre à 18 h à la salle Blais-Léonard de l’Hôtel Rimouski qui accueille cette année encore le Salon du livre de Rimouski.
Rappelons que l’UQAR a remis un doctorat honorifique à Mario Mimeault en 2022 pour souligner sa contribution en enseignement et en recherche. Il a également été lauréat de nombreuses distinctions, dont le Prix du Gouverneur général du Canada, le Prix Mérite culturel gaspésien décerné par la Société d’histoire de la Gaspésie, le Prix Louise-Dechêne de l’Institut d’histoire de l’Amérique française pour la meilleure thèse de doctorat et le Prix Clio-Québec de la Société historique du Canada.
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