Plus de 150 participants sont attendus à un important Forum sur l’acceptabilité sociale présenté au campus de Lévis, le vendredi 20 mars, organisé par l’UQAR et l’Institut du Nouveau Monde (INM). L’événement permettra de débattre et de dégager des balises claires à cette notion devenue incontournable pour la réalisation de projets ayant un impact sur une communauté.
Des représentants d’institutions publiques provinciales, de municipalités, d’entreprises, d’industries, de groupes environnementaux, de groupes patronaux et syndicaux, d’organismes de la société civile ainsi que des chercheurs, des étudiants et des citoyens engagés prendront part à ce forum. « Nous voulons que cet événement permette d’identifier des réponses collectives aux exigences et enjeux qui soulèvent la notion d’acceptabilité sociale », explique la titulaire de la Chaire de recherche du Canada en développement régional et territorial, la professeure Marie-José Fortin.
La notion d’acceptabilité sociale fait partie du débat public depuis plusieurs années. Le développement éolien, l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste, le développement du Nord du Québec et le projet de port pétrolier à Cacouna ont, d’ailleurs, fait ressortir l’importance de celle-ci. « Il est convenu que l’acceptabilité sociale est une condition incontournable pour qu’un projet ayant un impact significatif sur une communauté aille de l’avant. Or, il est maintenant temps d’établir des règles claires à l’égard de cette acceptabilité sociale, notamment en établissant des processus transparents, équitables et crédibles », poursuit la professeure Fortin.
Plusieurs thèmes seront débattus en atelier au cours de la journée, dont les définitions et les outils de mesure de l’acceptabilité sociale, les règles et les normes de pratique encadrant la participation des acteurs, la gouvernance et les institutions ainsi que les relations entre les promoteurs, les parties prenantes et les communautés.
À la suite des conférences d’ouverture de Christian Yaccarini, président et chef de la direction de la Société de développement Angus, et Philippe Bourke, directeur général du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ), une table ronde permettra de faire un état des lieux en ce qui a trait à l’acceptabilité sociale au Québec. Cette table ronde réunira la professeure Marie-José Fortin, la directrice générale adjointe de l’INM, Julie Caron-Malenfant, la directrice générale de la Corporation de protection de l’environnement de Sept-Îles (CPESI), Stéphanie Prévost, et le directeur général de la Conférence régionale des élus Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (CRÉGÎM), Gilbert Scantland.
En fin de journée, un panel débattra des leçons et des perspectives d’avenir de l’acceptabilité sociale. Ce panel est composé du deuxième vice-président de l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA), Martin Garon, du directeur général et secrétaire-trésorier du Village de Val-David, Bernard Généreux, du directeur du développement durable, des affaires publiques et gouvernementales de Gaz Métro, Frédéric Krikorian, et de la responsable québécoise de la campagne internationale pour la Conservation Boréale, Suzann Méthot.
Le Forum sur l’acceptabilité sociale est présenté le vendredi 20 mars, de 8 h 30 à 16 h 45, au campus de Lévis de l’UQAR.