L’UQAR attire un important bassin d’étudiants provenant des quatre coins du globe. Cette année, l’Université accueille plus de 450 étudiants étrangers qui poursuivent leur formation universitaire. Provenant d’une trentaine de pays, ils contribuent à enrichir la diversité culturelle de leur communauté.

En côtoyant des collègues originaires de la France, de la Chine, de l’Algérie, du Brésil, du Maroc, de la Russie, du Sénégal, du Togo, de la Belgique, du Bénin et de la Tunisie, entre autres, les étudiants de l’UQAR ont l’occasion de découvrir différentes cultures tout au long de leur parcours universitaire. Cette proximité avec des ressortissants d’autres nationalités est propice à tisser des liens interculturels et à ouvrir les horizons des étudiants.

« Le fait de côtoyer quelqu’un d’une autre culture donne le goût de voir ce qui se fait ailleurs, que ce soit sur le plan politique ou religieux, et le goût d’aller à l’étranger. Ces contacts font en sorte que les étudiants québécois développent un regard différent sur le monde », observe le directeur des Services aux étudiants, Bernard Ouellet.

Afin de faciliter leur intégration, les étudiants étrangers sont pris en charge par les Services aux étudiants dès leur arrivée à l’UQAR. « Cela va même jusqu’à aller chercher un étudiant qui arrive par avion à 3 heures du matin, ou jusqu’à donner des cours de cuisine. Tout dépend des besoins et du niveau d’adaptation des étudiants  », mentionne M. Ouellet. Des ateliers sur les études universitaires et le mode de vie des Québécois sont également proposés.

Un programme de jumelage permet aussi aux étudiants étrangers qui le souhaitent d’être accompagnés par un étudiant inscrit à l’UQAR depuis au moins un an afin qu’ils découvrent leur nouveau milieu et les ressources à leur disposition pour favoriser leur adaptation sociale et scolaire. En outre, le Centre d’aide à la réussite (CAR) est présent aux campus de Lévis et de Rimouski afin d’offrir aux étudiants et aux étudiantes de 1er, 2e et 3e cycles les meilleures chances de succès dans leurs études universitaires.

Plusieurs des étudiants étrangers de l’UQAR s’impliquent de façon active dans la vie universitaire, que ce soit dans les équipes sportives ou dans les différentes associations étudiantes. « Les étudiantsétrangers sont une source de dynamisme, de la vitalité de notre communauté universitaire. Dans bien des cas, les étudiants étrangers qui arrivent à l’UQAR ne connaissent pas leur ville d’accueil. Alors, leur univers, c’est d’abord l’université. Leur implication devient un tremplin pour s’intégrer et développer des liens dans leur communauté », indique Bernard Ouellet.

D’étudiants à ambassadeurs

Originaires de la Ville de Cotonou, au Bénin, Rafiou Bah-Agba et Herman Zime ont tous deux bénéficié d’une bourse de l’ACDI pour faire des études à l’UQAR en développement régional. À la suite de leur passage à l’Université, ils se considèrent maintenant tous deux comme des « ambassadeurs » de l’UQAR.

Finissant à la maîtrise en développement régional, M. Bah-Agba est arrivé au campus de Rimouski en août 2012. Il a consacré sa recherche sur la gouvernance locale et l’approvisionnement en eau dans la commune de Tchaourou. « J’ai appris beaucoup sur les questions de la disparité des régions qui, aujourd’hui, s’avèrent nécessaires pour pallier les problèmes de développement sur tous les plans. Je crois qu’avec mes acquis, je pourrai aider mon gouvernement dans ce sens. » Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en développement rural, le professeur Bruno Jean a dirigé M. Bah-Agba dans le cadre de sa maîtrise.

C’est à l’automne 2013 que M. Zime a commencé un diplôme d’études supérieures spécialisées en développement régional et territorial. « Je suis venu pour renforcer mes capacités dans ce programme phare de l’UQAR. Mes études se sont très bien déroulées. Toutes les conditions étaient réunies pour faciliter mon intégration dans le milieu québécois. Par ailleurs, les professeurs en développement régional sont aguerris et ils maîtrisent leur domaine. »

Ces deux étudiants béninois sont aujourd’hui de retour dans leur pays. Rafiou Bah-Agba a entrepris sa vie professionnelle au sein du Ministère de l’Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises du Bénin et Herman Zime au Ministère de la Microfinance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes.