L’artiste-peintre Guitté Hartog présente l’exposition « Délurées », du 6 novembre au 8 décembre, au salon étudiant du campus de Lévis.

Une vingtaine de tableaux peints à l’huile composent cette première exposition en solo au Québec pour la chargée de cours en travail social à l’UQAR. « Délurées » célèbre l’effervescence du désir de liberté et de solidarité des femmes qui luttent sans baisser les bras pour un monde plus sain et plus inclusif », explique l’artiste-peintre Québéco-Mexicaine.

Peignant depuis une vingtaine d’années, Guitté Hartog est convaincue que l’imagination et la sensibilité sont des alliées de la raison. « L’art me permet d’être plus libre. Pour moi, peindre, c’est m’échapper de la dynamique des données probantes et de la pression de performer. Peindre me permet aussi de communiquer un attachement au monde des connaissances et un amour de la vie en dehors des cadres préconçus. »

Native de Sept-Îles, mais nomade dans l’âme, Guitté Hartog a beaucoup travaillé à l’extérieur du Québec, notamment en Afrique et en Amérique du Sud. Après avoir vécu près de 15 ans au Mexique, son pays d’adoption, elle est revenue au Québec il y a un peu plus de 5 ans. Rappelant son amour du Mexique, la chaleur du sud est omniprésente dans les œuvres de l’intervenante sociale qui a acquis la profonde conviction que l’art permet de tisser des liens pacifiques entre les individus et les différentes communautés.

C’est à l’enfance qu’elle a été initiée à la peinture. « J’ai grandi au milieu de tubes de peinture à l’huile de ma mère et de l’odeur de la térébenthine. Mon grand-père hollandais me fournissait fièrement des pigments des marques Van Gogh et Rembrandt. On retrouve d’ailleurs beaucoup du fameux bleu hollandais dans mes tableaux. »

Le vernissage de l’exposition « Délurées » aura lieu le mercredi 8 novembre à 17 h. L’exposition est présentée au salon étudiant du campus de Lévis du 6 novembre au 8 décembre.