Étudiant au baccalauréat en génie électrique, Jil Hardy a obtenu la plus prestigieuses des bourses de soutien à la relève de l’Institut en génie de l’énergie électrique (IGEE). Une belle distinction pour cet étudiant au parcours inspirant.

Originaire de Val-d’Or, M. Hardy a choisi de faire ses études en génie à l’Université du Québec à Rimouski après avoir travaillé dans le domaine de la construction. Très impliqué pendant ses études, notamment dans le club Voltfast et dans les Jeux de Génie, il termine son baccalauréat au trimestre d’hiver et a déjà trouvé un emploi dans une entreprise de Matane.

Jil Hardy a décroché l’une des bourses de Jean-Jacques Archambault d’Hydro-Québec, soit la distinction la plus prestigieuse décernée aux étudiantes et aux étudiants de l’Institut en génie de l’énergie électrique. S’élevant à 5000$, la bourse dont il est récipiendaire vise à souligner l’excellence de son dossier universitaire, de sa présentation écrite et de son curriculum vitae. « Cette bourse est une belle tape dans le dos. Elle me fait particulièrement plaisir, car l’IGEE récompense chaque année la crème de la crème des étudiantes et des étudiants en génie électrique », mentionne M. Hardy.

L’Institut en génie de l’énergie électrique a été créé en 2001 à l’initiative d’Hydro-Québec et de représentant du réseau universitaire. L’IGEE regroupe 18 partenaires industriels et dix universités, dont l’UQAR qui est représentée par le professeur Ahmed Chebak. « Le partenariat établit entre l’IGEE et l’UQAR permet aux étudiantes et aux étudiants en génie électrique et en génie des systèmes électromécaniques de s’inscrire à l’Institut. Ils ont alors l’occasion d’effectuer des cours de spécialisation aux locaux de l’IGEE situés à l’École polytechnique de Montréal. Une quarantaine d’étudiantes et d’étudiants suivent la formation en énergie électrique de l’IGEE chaque année. »

C’est en 2015 que Jil Hardy a entrepris ses études au baccalauréat en génie électrique à l’UQAR. « Grâce au Bureau canadien d'agrément des programmes en génie, les programmes en génie s’équivalent partout au Canada. Par contre, l’UQAR se démarque par l’encadrement de ses étudiants. Les professeurs nous poussent à aller plus loin et c’est très motivant. Je pense entre autres au professeur Chebak qui m’a épaulé tout au long de mon baccalauréat », souligne-t-il.

Le baccalauréat en génie électrique vise à former des ingénieures et des ingénieurs en mesure de concevoir, de réaliser, d’analyser et d’adapter des éléments et des systèmes électriques. La formation offerte à l’UQAR met l’accent sur la conception technique et l’intégration des systèmes pour permettre aux diplômées et aux diplômés d’être en mesure de planifier et de mettre en œuvre une panoplie de projets en génie électrique.